Dans les rangs de la pop philosophie
Popenstock se réjouit de se retrouver dans les rangs serrés de la pop philosophie sous la plume de Pierre-Alexandre Fradet «Pour en finir avec l'ironie: la pop philosophie».
Popenstock se réjouit de se retrouver dans les rangs serrés de la pop philosophie sous la plume de Pierre-Alexandre Fradet «Pour en finir avec l'ironie: la pop philosophie».
L’imaginaire collectif contemporain est à plusieurs égards frappé par des représentations stéréotypiques largement répandues de l’époque médiévale, laquelle y apparaît souvent dépeinte comme une époque mystérieuse où l’amour courtois et les épopées merveilleuses des chevaliers côtoient l’intolérance religieuse, l’ignorance fidéiste et l’instabilité politique.
Rien ne vouait, a priori, la banlieue à l'érotisme dionysiaque. Rêve édénique, la «banlieusation» de l'Amérique d'après-guerre était avant tout une promesse de refondation symbolique de la Nation. Prolongeant la tradition idéologique qui a volontiers représenté l'Amérique rurale comme un Paradis continuellement perdu et son industrialisation comme une Chute symbolique, il s'agissait d'une sorte de retour aux sources, loin de la Ville corruptrice.
Dans L'homme qui rit (1869), Victor Hugo inventait Gwynplaine, mythique personnage dont le visage cicatrisé lui imprime un rire tragique. Marc-André Grondin incarne ces jours-ci au cinéma celui qui, dans la toute première bande dessinée Batman, deviendra le Joker, dans un étonnant renversement des rôles qui aura commencé dans le film expressionniste The Man Who Laughs, de Paul Leni. Le rire martyre de Gwynplaine se transforme alors en sourire cruel: celui du psychopathe dangereux.
Sérialite télévisuelle. Direction scientifique: Sébastien HUBIER & Emmanuel LE VAGUERESSE. 11 & 12 avril 2013
À l'occasion de la sortie du film Le monde fantastique d'Oz, Antonio Dominguez Leiva, professeur à l'UQAM et auteur de plusieurs ouvrages sur l'histoire culturelle, analyse ce grand classique de la culture populaire américaine.
Pour la cinquième fois en carrière, Bruce Willis endosse le costume de John McClane, héros de la série Marche ou crève, dans le film Une belle journée pour crever. Héros reaganien, c'est-à-dire représentatif d'une Amérique se percevant comme surpuissante et comme le lieu de tous les possibles, John McClane est un «héros récalcitrant» qui doit puiser dans un «véritable retour aux sources de l'individualisme américain» pour vaincre par débrouillardise et obstination, dans l'effroi et dans le dépassement de soi.
Orange mécanique, d'Anthony Burgess, roman adapté par Stanley Kubrick au cinéma, a marqué l'imaginaire parce qu'il mettait en lumière la panique grandissante en Grande-Bretagne devant l'émergence de sous-cultures juvéniles, ainsi que la peur de la déshumanisation étatique. Alors qu'une adaptation théâtrale québécoise se prépare, Antonio Dominguez Leiva décrypte le phénomène populaire.
L'éjaculation fut jadis frappée d'un interdit biblique. Aujourd'hui, elle est exposée partout, en littérature comme dans le cinéma pornographique. Dans son plus récent essai, L'esthétique de l'éjaculation, Antonio Dominguez Leiva formule la thèse selon laquelle la semence masculine fut un tabou central dans la construction de la sexualité occidentale et elle se trouve aujourd'hui au centre d'un fétichisme économique dans l'industrie de la pornographie.
L’équipe de Pop-en-stock est heureuse de vous convier à la célébration officielle de la PREMIÈRE année d’existence de notre revue numérique entièrement consacrée à l’étude de la culture populaire contemporaine.