Science-fiction

Appel à communications colloque Femmes ingouvernables: (re)penser l’irrévérence féminine dans l’imaginaire populaire contemporain

Soumis par Fanie Demeule et Joyce Baker le 18/02/2016

Ce colloque se propose de réfléchir sur la multiplicité des figurations de femmes ingouvernables au sein de la culture populaire contemporaine. Qu’elle soit guerrière (Xena, Hit Girl), sorcière (Maleficient, Melisandre), superhéroïne (Black Widow), détective (Jessica Jones), travailleuse du sexe (Ovidie), femme artiste (Gaga, Cyrus), lutteuse (Ronda, Chyna) ou encore criminelle (Aileen Wuornos), l’irrévérencieuse infiltre à l’heure actuelle tous les médiums et médias populaires; littérature, cinéma, télévision, bande dessinée, jeu vidéo, arts du spectacle et visuels. C’est donc à travers un prisme multidisciplinaire que nous invitons les éventuel.les participant.es à réfléchir aux implications idéologiques, aux questionnements et aux problématiques que soulèvent les représentations de femmes ingouvernables aujourd’hui. Par conséquent, les pistes de réflexion que nous vous proposons à titre de muses intellectuelles ne représentent qu’une infime parcelle des innombrables possibilités.

Thèmes et concepts: 
Auteur(s): 
Fanie Demeule
Joyce Baker

Érotique de Star Wars (1): du refoulement au golden bikini

Une seule journée aura suffi, après la sortie du tant attendu épisode 7 de la saga Star Wars, pour que les ventes DVD de la plus célèbre parodie porno de cette dernière, Star Wars XXX (2012), augmentent de façon spectaculaire de 500% ainsi que les recherches thématiques sur PornHub ayant trait à l’univers intergalactique créé par George Lucas (1854%).

Les canons de Star Wars (Trek)

POP-EN-STOCK s'attaque à la notion de «canon» qui régie les grandes franchises geeks. 

Phénomène d'une ampleur sans précédent dans le genre, les fans sont parfois les gardiens des écrits, souvent les habiles conspirateurs permettant la canonisation d'éléments extérieur. 

Les sculpteurs de chair

Directeur(s): 

La greffe a une double nature. C’est une chirurgie que l’on ne pratique pas gratuitement puisqu’elle est censée vaincre un danger ou améliorer une situation; elle devrait donc conférer au greffé un état plus souhaitable et «normal». Elle traduit aussi une volonté de repousser les limites du savoir, ce qui peut amener son praticien à reconsidérer la nature telle qu’on l’envisage habituellement tout en soulevant d’importants enjeux éthiques. Tandis qu’on met surtout l’accent sur l’aspect restaurateur des greffes réelles (la médecine qui guérit, la chirurgie esthétique qui répare ou embellit, etc.), les greffes imaginaires comportent fréquemment une forte composante instauratrice, étant souvent effectuées par des chirurgiens correspondant à l’archétype du savant fou. Comme le montrent des personnages aussi célèbres que les docteurs Frankenstein et Moreau, entre autres exemples, il s’agit moins, alors, de régler un problème que de s’abandonner à l’enthousiasme d’inventer des créatures, qu’elles soient humaines ou hybrides. D’autres greffeurs et greffés sont apparus dans la littérature et au cinéma à partir du XXe siècle, leurs aventures évoluant selon les contextes et les genres (science-fiction hard, fantastique, gore, etc.).

Le greffon rebelle: aux sources d’un leitmotiv littéraire et cinématographique

La greffe est un sujet privilégié dans les productions culturelles – littéraires ou cinématographiques – relevant des genres du fantastique, de l’horreur et de la science-fiction. Les récits, romans et films ayant fait la part belle à la greffe sont nombreux. Certaines de ces œuvres – pensons, entre autres exemples, aux romans «Frankenstein» (1818) et «The Island of Dr. Moreau» (1896) – jouissent même d’un statut fort enviable dans leurs sphères respectives, leurs personnages principaux devenant les représentants par excellence d’une science ambitieuse, voire trop sûre d’elle-même. Mais on peut penser, aussi, aux incalculables productions de série-B qui ont enrichi l’imaginaire de la greffe en proposant des chirurgies délirantes aux effets tantôt graves, tantôt humoristiques.

Le cabinet des docteurs Genessier et Ledgard: portraits de greffeurs

Dans ce qui suit, j’entends comparer deux greffeurs fictifs: le docteur Genessier, qui apparaît dans «Les yeux sans visage» (1960) de Georges Franju, et le docteur Ledgard, vedette de «La piel que habito» (2011) de Pedro Almodóvar. Bien que ces films aient été produits dans des cultures – à des époques – différentes, et dans une esthétique qui l’est aussi, la comparaison s’insinue jusqu’au spectateur par une multitude d’avenues.

L'invraisemblable vraisemblance dans le Monde Perdu

Catégories: Science-fiction

«L'aventure introduit dans la lecture, donc dans la vie, la part du rêve, parce que le possible s'y distingue mal de l'impossible.» Entre la vie quotidienne et les voyages exotiques dans lesquels le danger et la mort peuvent frapper à tout moment, le lecteur n'est pas dupe de l'irréalisme des romans d'aventures. Toutefois, c'est là le propre de tout genre littéraire que de créer une invraisemblable vraisemblance qui ne fonctionne qu'à l'intérieur d'une œuvre de fiction.

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