Esthétique

Bollywood, spiritualité et érotisme

 

L’Inde est bien connue pour son industrie du film, qui est souvent désignée par le terme Bollywood, contraction de noms Bombay et Hollywood. Le cinéma de Bollywood remplace les mélodrames mythologiques en situant à l’écran, dans un contexte contemporain, des personnages capables de danser, chanter et attirer le regard du spectateur. Ce cinéma représente le lieu où il est encore possible de voir les dieux, les personnages mythiques et les démons se transforment en images mouvantes.

Les extensions technologiques dans «Videodrome»

Soumis par Karolyne Chevalier le 01/05/2017

De tous les temps, les artistes ont observé, décortiqué et tordu le corps humain. Mais qu’en est-il lorsque la réalité technologique le fait disparaître? Ce travail propose de regarder comment Videodrome se sert d’un snuff movie pour révéler que les nouvelles technologies médiatiques entraînent un changement de paradigme dans l’ordre symbolique, et que cela laisse entrevoir l’idée de la mort du monde humain et organique au profit d’un autre, télévisuel et artificiel. Nous verrons tout d’abord par le récit de David Cronenberg que l’homme attribue une place signifiante à son double technologique, doté de certaines de ses caractéristiques biologiques.

Transsexualité, gérontophilie et masochisme: l’amour et la sexualité dans l’œuvre des Trois Accords

Soumis par Kevin Voyer le 01/05/2017
Catégories: Erotisme, Esthétique

 

Dès leurs débuts sur la scène musicale québécoise, le groupe Les Trois Accords nous a habitué à des mélodies accrocheuses jumelées à des paroles que certains ont qualifiées d’absurdes (Papineau, 2012: 130). À travers ce flot de paroles en apparence illogiques et loufoques, est-il possible de dégager une analyse cohérente?

Le Cool Japan entre attraction et répulsion: reflet biaisé de la Pop culture japonaise

Le «Cool Japan» est une expression controversée inventée par le gouvernement japonais en 2002 pour promouvoir la culture japonaise à travers le monde et en faire une arme diplomatique. De prime abord sympathique, cette stratégie politique n’est pas aux goûts de beaucoup de Japonais. Quels sont les enjeux officiels et officieux qui se cachent derrière l’expression teintée de joyeuseté «Cool Japan»? Quel rapport devons-nous entretenir avec cette expression? Comment pouvons-nous envisager l’exportation de la pop culture japonaise?

Le savant fou tel qu'en ses oeuvres

Personnage emblématique de la fiction anglaise du 19e siècle –de Frankenstein à Moreau, en passant par Jekyll–, le savant fou est le creuset des tendances contrastées de la science en pleine métamorphose, sous l’impulsion de Darwin, Lavoisier et autre Pasteur. Il en incarne les fantasmes les plus délirants, mais aussi les dangers à travers ses projets radicalement inédits et transgressifs, qu’il mène en dehors de l’institution et de ses règles, œuvrant dans des lieux généralement isolés (laboratoire, villa ou château), en retrait de la société, au propre comme au figuré.

Dans la plupart des cas, ses connaissances poussées en biologie et en chimie lui permettent de créer des êtres nouveaux, hybrides, se posant ainsi en véritable Prométhée plasticator, remodelant la matière, qu’elle soit humaine, animale ou technologique. Or, les conséquences sont souvent désastreuses: pour lui, puisqu’il est le plus souvent rattrapé par la nature qu’il tente de déjouer; pour la société, qui n’est pas en mesure d’intégrer un Autre aussi radical; et pour l’humanité, dont la définition même est mise en danger par ce miroir déformant. Alors, pourquoi s’entêter si les conséquences sont aussi immanquablement funestes? Là se situe justement la folie du savant fou: dans sa libido sciendi, cette pulsion incontrôlable et dévorante de la quête du savoir et de la technique, cette pulsion épistémique évoquée par les créateurs de la bombe nucléaire: «lorsque vous voyez quelque chose de techniquement réjouissant, vous allez de l’avant et vous l’accomplissez et vous vous demandez quoi en faire seulement après avoir obtenu votre succès technique» (J. Robert Oppenheimer).

Dossier(s) associé(s): 

De l'instinct rythmique de la musique: physicalité et inconscient chez Death Grips et Technical Kidman

Soumis par Charles St-Michel le 15/12/2015
Catégories: Esthétique

L’héritage magistral de la musique classique (depuis Bach) — sans chercher a disqualifier celle-ci pour autant — serait celui d’une rationalisation à l’extrême de la pulsion musicale qui nous habite (arranger, composer, annoter, accorder, harmoniser, mesurer, etc). Toutes ces considérations vont dans un sens particulier — celui de donner à la musique un langage, notamment écrit, mais aussi une base fondamentale pour la composition musicale en Occident.

Le suicide d'Emma Bovary: Flaubert, Sokourov et Oliveira

Soumis par Roxane Maiorana le 19/01/2015
Catégories: Esthétique

Publié sous forme de roman en 1857, «Madame Bovary» de Gustave Flaubert a fait scandale. Le récit relate la vie d’Emma Bovary depuis sa rencontre avec son futur mari, le docteur Charles Bovary, jusqu’à sa mort quelques années plus tard. Emma adore lire des romans d’amour. Après son mariage, elle sombre dans un ennui profond et finit par tomber entre les mains de deux amants. Endettée et abandonnée par ses amoureux, elle se suicide. Flaubert sera acquitté à la suite de poursuites contre son roman «pour offense à la morale publique et religieuse, et outrage aux bonnes mœurs». Les conséquences sociales de ce texte sont énormes.

Dark Paradise: réminiscences du romantisme à travers l’Americana chez Lana Del Rey

Soumis par Sophie Horth le 25/11/2014
Catégories: Esthétique

L’histoire commence avec l’image d’un château bien connu, mais différent. Il est suivi d’une ombre humanoïde, mais anguleuse et cornue. Dans la foule, les cornes se déplacent pour laisser apparaître la sorcière, souriante, parfaitement en contrôle de la situation alors que tout le monde la fixe, incrédule et effrayé, alors qu’elle fixe le roi, toujours tout sourire, s’exclamant «Well, well!»

The Queen's Gambit

Dans cet épisode de la série Pop-en-stock transatlantique, Elaine Després (animation), Hélène Machinal (co-animation), Stéfany Boisvert, Jean-François Chassay, Anaïs Lefevre-Berthelot et Anne-Martine Parent discutent de la mini-série Netflix, The Queen's Gambit (2020) de Scott Frank et A

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