Love War Riot (2)
«Les musiciens n’ont pas le temps de faire la révolution.»
«Les musiciens n’ont pas le temps de faire la révolution.»
«All the clouds turn to words /All the words float in sequence /No one knows what they mean»
Polyvalente, mutante et omniprésente, la pratique du sampling pourrait bien être l'emblème ultime de l'«ère néobaroque» définie par le sémiologue italien O. Calabrese dans son ouvrage homonyme de 1987, l'année même de fabrication du mythique E-mu SP-1200.
Baudelaire, William S. Burroughs, Hunter S. Thompson, Denis Vanier: ils ont tous écrit sous l'influence de l'alcool ou des drogues. Selon plusieurs auteurs, pour décloisonner la pensée et soumettre l'esprit à des perspectives inattendues, la prise de stupéfiants est d'une redoutable efficacité. Regards sur la poétique de l'hallucinatoire.
La SCHL a été instaurée le 1er janvier 1946 en tant qu'instance suprême en matière d'habitation au Canada. Elle est principalement connue pour la gestion des politiques hypothécaires canadiennes, mais entre 1946 et 1974, elle a aussi contribué à l’élaboration de nombreux programmes encourageant la production de logements en tous genres, au sein desquels la maison individuelle de banlieue occupe une place privilégiée.
«Dans le film Matrix, Neo doit suivre un lapin blanc s’il veut découvrir ce qu’est la matrice, soit l’interface langagière dans laquelle il se trouve. Sans nul doute, il y a là des traces du lapin d’Alice au pays des merveilles, celui-là même qui creuse le trou dans lequel Alice tombe avant de se retrouver dans le monde merveilleux de l’imaginaire. Par l’entremise de son terrier, le lapin est d’ailleurs un animal qui fait constamment le passage entre un monde intérieur et extérieur.»
Abstraction faite de certaines formes d’art extrême, qui impliquent des cadavres, l’emploi de la chair humaine et de la cruauté envers les animaux (BORDELEAU, 2010), hormis les films dans lesquels se déroulent de véritables mises à mort, des scènes de viol ou diverses formes de torture, bien difficile de pas reconnaître que le cinéma gore atteint à un niveau d’horreur sans pareil.
L’extrême est cette frontière que l’on franchit afin d’en créer une nouvelle. Il invite à briser les règles pour en imposer d’autres qui seront à leur tour remises en question. Provocant et révolutionnaire, l’extrême est constamment dépassé par lui-même. Incapable de demeurer en place, il garde le cap vers de sauvages territoires à explorer.
L’absence du nom de Jean Rollin à l’hommage aux disparus lors de la dernière cérémonie des Césars apparaît aujourd’hui comme la parfaite illustration de l’incompréhension généralisée d’une œuvre ayant connu un certain regain d’intérêt depuis le décès de l’artiste. Mis à part une poignée d’articles élogieux rédigés par de rares défenseurs, force est de constater que le départ du cinéaste en décembre a principalement provoqué un rire moqueur, que ce soit celui de journalistes réduisant sa filmographie à une énumération des titres cocasses de ses productions pornographiques ou encore, celui de nanarophiles revisitant l’un de ses films dans le cadre d’une soirée psychotronique.
La fiction qui nous intéressera ici, celle que j’appelle férale, construit des objets férocement impurs, hybrides et parasites, dans une logique de débordement, de submersion et de contamination. La fiction férale constitue ainsi une expérimentation radicale de la fiction, plutôt qu’une expérience optimale de celle-ci.