Sous-cultures

Approche polyphonique de quatre prestations enregistrées de DJ contemporains: un parcours postcolonial

 

La valeur d’une méthode tient –cela relève, bien évidemment, du truisme– dans son potentiel de reproduction. Avec l’ouvrage Poétique du mixtape (Ta Mère, 2018), j’ai tâché de mettre en place un appareillage notionnel permettant de rendre compte du travail des DJ dans une perspective fondamentalement structuraliste, c’est-à-dire descriptive: il reste maintenant à en disséminer les principes, question de tester à la fois l’efficacité de cette même méthode, ainsi que ses éventuelles limites.

Les performeuses néo-burlesques: stéréotypes et/ou icônes féminin(e)s de la culture populaire?

Le succès du film Tournée (Amalric, 2010), mais aussi des films Too Much Pussy! (Jouvet, 2010) ou encore, dans un registre plus hollywoodien, Burlesque (Antin, 2010) ont participé au regain d’intérêt actuel du grand public pour le néo-burlesque en France et au Québec. Ce mouvement artistique et féministe présente un strip-tease parfois comique et fortement théâtralisé où sont mis en lumière des corps souvent non normatifs et une nudité toujours partielle –les effeuilleuses néo-burlesques gardent systématiquement leurs nippies et leur cache-sexe. Dans le langage courant des performeuses, le terme néo-burlesque est parfois utilisé pour désigner toute la scène burlesque à partir de son renouveau dans les années 90 aux États-Unis et parfois pour évoquer un courant esthétique spécifique. Ce courant néo-burlesque se distingue alors d’un courant dit «classique» qui, pour sa part, développe des numéros aux élans nostalgiques, souvent centrés autour du glamour américain des années 20-30 ou de la Belle Époque parisienne. Cette distinction n'est cependant pas acceptée par l'ensemble de la scène burlesque.

La déconstruction des codes de la pornographie gay dans l’œuvre de Bruce Labruce

Soumis par Fabien Demangeot le 13/10/2015
Catégories: Erotisme, Sous-cultures

Bruce Labruce est, sans aucun doute, l'un des auteurs queers les plus connus à l'étranger bien qu'il ne connaisse qu'un très mince succès dans son pays. Selon Thomas Vaugh, auteur de «The Romance of Transgression in Canada: Queering Sexualities», ce manque d'attention serait dû au caractère sexuellement explicite de son cinéma, mais également à la violence qui s'en dégage (Vaugh, 2006: 48). Labruce est l'auteur d'un cinéma explicitement pornographique qui ne cherche pas tant à exciter sexuellement ses spectateurs qu'à les faire réfléchir sur ses propres modes de représentation.

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