Entre cacophonies discursives et tapages de la majorité silencieuse: American Horror Story et la coulrophobie collective

Entre cacophonies discursives et tapages de la majorité silencieuse: American Horror Story et la coulrophobie collective

Soumis par Juliette Janelle le 14/08/2020

 

Donald Trump s’exclame dans une ambiance déjà tendue la nuit des élections du 8 novembre 2016: «The quiet voices became a loud chorus, as thousands of citizens now spoke out together from cities small and large.» (Falchuk et al., 2018: épisode 1). Ce sera un des signes annonciateurs des conflits qui auront lieu dans la septième saison d’American Horror Story, intitulée «Cult». Les discours politiques y sont violents, parasités par les rires diaboliques et les cris de terreur. Ces tensions idéologiques se traduisent par l’incarnation maléfique du clown, figure passant de l’amusement de cirque à l’horreur. La série réalisée par Brad Falchuk et Ryan Murphy fait déjà référence au clown dans la quatrième saison «Freak Show». On y reconnaît John Wayne Gacy, tueur en série célèbre condamné en 1978 pour avoir commis trente-trois meurtres. Son métier de clown et les peintures à l’effigie de ce personnage grotesque qu’il peignait en prison ont contribué à alimenter le mythe du clown maléfique dans l’imaginaire populaire. American Horror Story enlaidit Gacy en le représentant en meurtrier édenté qui transpose sur ceux qu’il kidnappe sa rage de ne pas avoir pu divertir les enfants. «Cult», saison sortie en 2018, fait revenir «Twisty, the Clown», mais il n’occupe plus la même place que dans «Freak Show». Si American Horror Story se nourrit du folklore dirigés par de vraies histoires d’horreur, elle respecte le déclin de certaines figures au fil du temps : «Twisty, the Clown» n’a pas la même portée dans les années 50 qu’aujourd’hui. En 2018, les héritiers de cette légende agissent en groupe, deviennent plus carnavalesques et ont de plus grandes ambitions : répandre la peur au sein de la société états-unienne en la manipulant. Cette colère collective naît de l’élection de Donald Trump : la haine se forme entre ceux qui ont choisi le Make America Great Again rouge et ceux qui prônent le Stronger Together bleu. Afin de comprendre comment les clowns occupent une place importante dans le développement de la peur au sein de la société états-unienne, nous dégagerons de la saison «Cult» d’American Horror Story son intrusion dans la pensée collective, son effet spectaculaire et ses répercussions sur les citoyens et les citoyennes.

 

L’installation de la peur

La tête dirigeante de ces clowns, Kai Anderson, est un codeur. Il infiltre les données, les trafique et crée de nouveaux symboles, mais il est avant toute chose un homme humilié. Afin de se venger, il puise dans le folklore collectif en référant aux clowns et aux histoires sectaires. Lui-même s’avère être une référence à l’imaginaire populaire. Kai est le prénom du garçon qui se fait capturer par la Reine des Neiges dans le conte de Hans Christian Andersen dont le nom de famille se rapproche, non par hasard, d’«Anderson». Dans «La Reine des Neiges», le Diable crée un miroir transformant le Beau en Laid et inversement. Lorsque le Diable se rapproche trop du monde des Dieux, le miroir se brise en morceaux qui atterissent sur la Terre. Ceux qui reçoivent des éclats dans les yeux ne voient que la laideur du monde. Le fragment qui obstrue la vision de Kai ne lui fait voir que le grotesque des choses : «Ce goût de singer les personnes qu’il voyait, de reproduire comiquement leurs ridicules, s’était tout à coup développé en lui.» (Andersen, 1911: 14). L’enfant devient dépourvu d’émotion et de sensation. La Reine des Neiges demande de créer le mot «éternité» avec des morceaux de glace pour pouvoir être libéré de son emprise.

Dans la série de Brad Falchuk et Ryan Murphy, Kai Anderson vit un changement idéologique semblable à celui du personnage de conte. Son père battait sa mère. Cette dernière lui règle son compte et se suicide. Kai, adolescent, est témoin de la scène. Il conserve les corps avec des produits chimiques afin de continuer à recevoir l’argent des parents. Les corps restent là: Kai vit dans une éternelle jeunesse. La défaite des Démocrates brise l’espoir qu’il avait d’un monde meilleur: il veut montrer que ce que les médias et les politiciens  présentent ne sont que mensonges et fiction. Un des journalistes lors de l’annonce des résultats des élections dira que Trump «is winning the most unreal, surreal election we have ever seen.» (Falchuk et al.: épisode 1). Si le narrateur de «La Reine des Neiges» explique que le miroir illustre l’opposé de la réalité, «Cult» met en scène cette vision de l’horrible à travers les clowns pour souligner le grotesque des envies humaines : celles de garder l’ordre établi ou au contraire celles de le briser (Jacquemond, 2013: 81). Kai représente cette idée d’anarchie dont le pouvoir s’obtient par la mise en œuvre d’une insécurité sociale que lui seul peut réparer. Au moment de l’élection de Trump, Kai Anderson dira : «The Revolution has begun.» (Falchuk et al.: épisode 1).  Il parle de la révolution du reflet social. Kai Anderson lui-même devient le reflet des autres. Il utilise les désirs secrets des personnes qu’il croise afin de les rendre dépendantes de sa parole. Le protagoniste dit à Harrison Wilton, un homme venant d’être humilié en raison de son homosexualité : «Harrison… I’m just a mirror. […] I am you.» (Falchuk et al.: épisode 4). Harrison devient le pantin de Kai. Cette fragilité des individus se dévoile lorsque Kai leur fait faire un rituel enfantin : le Pinky to Pinky qui oblige les personnages à révéler leurs peurs et leurs fantasmes les plus violents. Kai sait que la peur est essentielle au fonctionnement de la société états-unienne:

How do I know we love fear more than our children? Because we are willing to ruin their lives in service of some irrational fear of losing them. […] Every day we are choosing fear over freedom. Freedom of movement, freedom of congregation, freedom of thought… (Falchuk et al.: épisode 1)

Le protagoniste développe un discours sectaire afin de réunir des disciples: le désordre finira par faire revenir l’ordre original. Le symbole de cette «révolution» comme l’appelle Kai se traduit par un bonhomme sourire.

 

L’effet spectaculaire

Le sourire laissés par les membres du culte après un de leurs actes criminels rappelle le smiley face, émoticône dédié aux messages textes. Un émoticône permet de donner l’émotion du destinateur sous forme de symbole afin que le destinataire puisse mieux interpréter le texte envoyé. Le texto étant un moyen de communication essentiel dans la société actuelle, la référence n’y est pas anodine. Les informations se multiplient depuis l’élection présidentielle : les personnages sont accrochés à leur téléphone portable, aux réactions de Donald Trump sur Twitter. Dans le cadre des émissions crées par Falchuk et Murphy, le bonhomme sourire est un moyen d’associer les meurtres à un supposé tueur en série : c’est une signature. Les auditeurs regardant les nouvelles télévisées développent une peur envers ce symbole qui change la signification de l’acte lui-même tout comme le fait l’émoticône (Janssen, 2018: 714). Il fait la monstration de l’absurdité du rêve états-unien par la jonction de l’horrible et du sublime. Edmund Burke souligne que « […] la passion de la terreur produit toujours du délice quand la menace n’est pas trop proche […]» (Burke, 1998: 91). Toutefois, plus le symbole du bonhomme sourire, présage de la mort et de la souffrance, se propage, plus la panique de la population augmente.

En plus de cette illustration de l’échec de l’American Way of Life, les masques des clowns renforcent cette peur de l’inconnu et du familier. Les masques permettent de figer l’expression faciale comme le fait le bonhomme sourire. Ils agissent en tant que rappel constant de la vulgarité et de l’incohérence du système social et figent les discours afin d’en pointer les imperfections de l’image médiatique. Cela fait en sorte d’encourager d’autres formes de systèmes sociaux. Harrison Wilton, un des complices de Kai Anderson, envie la structure organisationnelle des colonies d’abeilles :

[…] a hive is the perfect natural community because every single member of the hive is completely comitted 100 % to a singular task. There’s no arguments, there’s no complaints, there’s no me. (Falchuk et al.: épisode 2)

Comme les abeilles, les clowns deviennent anonymes derrière leur masque et encourage le message plutôt que l’individu. Dans un article concernant la figure étudiée, Antonio Dominguez Leiva parle du frère du clown, le pierrot devenu assassin au fil du temps. Il le considère comme une créature à la fois artificielle  et naturelle qui laisse place à la «déshumanisation totale des corps» (Dominguez Leiva, 2016). Le clown dans American Horror Story agit un peu de la même façon dans la mesure où il ne lui reste rien d’humain : c’est un automate tueur.

Afin de contrôler l’impact qu’ont ses clowns sur la société, Kai agit à la fois en tant que personnalité publique que figure anonyme derrière son masque. Il utilisera les médias pour contrôler les messages et répandre des vidéos inaccessibles au public où les clowns tuent des journalistes. La peur s’étend par ouï-dire et réveille la population sous forme de propagande médiatique, de «spectacle» (Debord, 1967: 17). Le silence, les rires et les bruits animaliers des clowns augmentent l’écart entre leurs actions et les discours idéologiques. Ces différences rappellent la carnavalisation bakhtinienne qui se constitue d’une tension entre le raffiné de l’élite et le grossier du populaire. Kai Anderson est le personnage à deux visages qui permet à l’un comme à l’autre de se compléter mais surtout à se diviser. Ses interventions rappellent la voix que prend soudainement la majorité silencieuse. Il encourage l’information journalistique au détriment des discours politiques. Les clowns se situent dans le populisme que Claude Grignon et Jean-Claude Passeron définissent comme une classe à demi assumée vacillant entre la reconnaissance institutionnelle et sa fière affirmation du vulgaire (Grignon et al., 1989: 10-11). Si Jean Cazeneuve spécifie que l’éveil de l’être humain par rapport au spectaculaire peut engendrer une scission entre la culture et la nature (Cazeneuve, 1971: 33), les États-Unis sont alors habités par un immense cauchemar et une confusion de ce qui est réel et de ce qui est illusion. Le discours politique se décrédibilise en raison de l’horreur qu’apporte les clowns. À propos des clowns maléfiques, Antonio Dominguez Leiva en parle comme d’une «refondation de la part maudite du chamanisme» et d’un personnage convergeant vers une «violence sacrificielle massive […] où le clown, ancien bouc émissaire, se transforme, de par sa collectivisation […] en ultime purificateur.» (Dominguez Leiva, 2019). Kai Anderson, autoproclamé Divine Ruler, devient celui qui contrôle les clowns grâce à une forme de maléfice : la croyance et la peur. Lors des élections, nombreux sont ceux et celles qui perdent foi en leur gouvernement et en leur société. Kai profite de cette incertitude pour faire naître la haine. René Girard dira à ce sujet que la vengeance est un sentiment qui agit comme un virus sur une collectivité lorsqu’elle n’est pas contrôlée (Girard, 2016: 28).

Le populisme passe alors constamment du statut de «provocateur» à celui de «compilateur de folklore» (Grignon et al.: 10-11) comme le fait Kai Anderson. Marion Segaud suggère que la fondation d’une société peut se faire par l’entremise des mythes (Segaud, 2010: 108). Ces inventions sociales peuvent relever de l’utopie comme du cauchemardesque : elles nourrissent l’angoisse populaire tout en donnant un sens à la structure prédominante.

 

Les phobies et les cauchemars

Le personnage de Oz, enfant témoin de toute cette violence, a une vision qui lui permet d’avoir une conscience partielle de la violence qui se produit. «Twisty, the Clown» n’est perceptible que par Oz puisqu’il compose son imagination. Le fils d’Allyson et d’Ivy Mayfair-Richards lit à l’insu de ses deux mères des Comics Books mettant en vedette les chroniques de «Twisty». Oz lui-même  réfère à un conte. En effet, le prénom de cet enfant rappelle le pays fictif décrit dans The Wizard of Oz de Lyman Frank Baum paru en 1900 : un lieu bâti à partir d’une utopie enfantine du merveilleux et du Bien. Le fils des Mayfair-Richards apprécie les bandes-dessinées d’horreur, mais se projette toujours dans un cadre de fiction lors de sa lecture.

Quand Winter, la sœur de Kai Anderson, devient sa gardienne, Oz n’est plus à l’abri de la fiction. Winter procède de la même manière que Kai, c’est-à-dire en cherchant les faiblesses de l’enfant. Elle fait écouter à Oz des vidéos de meurtres en direct. Il est effrayé, mais Winter réussit à le convaincre de regarder: «Have you ever been vaccinated for chicken pox or measles? This is like a vaccination, but for your brain. It hurts at first, but it makes you better.» (Falchuk et al.: épisode 1). Cependant, cela ne fait qu’empirer les cauchemars d’Oz qui sera témoin du premier meurtre des clowns. Tout comme l’une de ses mères, Allyson, Oz sera atteint de la coulrophobie. Un camion de crème glacée arrive sur les lieux visés avec sa musique. La mélodie sert normalement à attirer les enfants lorsque le vendeur de crème glacée est de passage. Les clowns sortent du camion et se dirigent sur les lieux du crime. Ils commettent les meurtres et laissent sur un mur ou sur une porte le bonhomme sourire. Oz demande à Winter comment discerner le réel de la fiction. Elle lui répond : «If you’re not sure, just ask.» (Falchuk et al.: épisode 2). Les cauchemars d’Oz ajoute la figure d’un «Twisty, the Clown» qui grogne: «Scream… and I’ll kill you.» (Falchuk et al.: épisode 2) aux autres clowns qui y prennent alors la parole contrairement à la réalité. Pour Allyson, la peur s’installe différemment muée par une conscience d’adulte malgré ses phobies dites «irrationnelles».

Allyson, dont le prénom courant aux États-Unis, incarne une femme américaine type atteinte de diverses craintes. Lors de la première apparition des clowns, elle est à l’épicerie. Perturbée par une discussion avec un sympatisant de Trump, Allyson cède à la panique lorsque les clowns arrivent. En arrière-plan, un des discours de Donald Trump est perceptible à la radio. Quand elle avance dans les allées, les nouvelles radiophoniques sont remplacées par un son discordant d’amplification suivi de musique métal. La musique fait la jonction entre ses hallucinations et l’intervention du groupe de Kai. Déstabilisée par la politique elle-même, Allyson est encore sous le choc de l’élection de Trump : «What started off unlikely, impossible, is now reality.» (Falchuk et al.: épisode 1). Elle assiste à une scène de «fornication» entre deux clowns et d’autres apparaissent lorsqu’elle tente de fuir. Leur masque représente un visage déformé, multiplié tout le tour de la tête avec des attributs animaliers. L’effet de surprise, la monstruosité de leur costume et la prédisposition d’Allyson à la coulrophobie installent une panique assurée. Laurent Guido spécifiera à propos des films d’horreur que :

L’apparition cruciale d’une figure monstrueuse […] provoque immanquablement une forme de sidération ou de stupéfaction qui se traduit par une forte implication émotionnelle et physique des spectateurs, que celle-ci soit ou non médiatisée par la convocation de figures humaines. (Guido, 2010: 17)

C’est toujours au moment où Allyson s’y attend le moins que les clowns apparaissent. Elles arrivent dans des lieux qui lui sont familiers : sa maison, l’épicerie, son restaurant. Allyson est manipulée par sa femme. Ivy, rappelle de «Poison Ivy» dans Batman, incarne une femme à deux tempéraments : la mère aimante et la femme jalouse. Cette haine se développe lors de la naissance d’Oz. Allyson accouche et fait d’Oz «son enfant». Les élections font tout éclater. Ivy se joint à Kai : elle a maintenant quelqu’un en qui croire au risque de diviser sa famille. Cet endoctrinement devient un rituel plutôt qu’une histoire racontée:

S’il s’avère qu’il est irrationnel, le rite est donc bien plus scandaleux que le mythe. Et s’il comporte une logique, […] il n’en reste pas moins vrai qu’il y ajoute des conséquences réelles de l’acte accompli, et il restera à expliquer l’acceptation de cet acte et de ses suites. (Cazeneuve: 10)

Quand Ivy et les autres se révèlent à Kai, ils sont animés par la haine, mais ils ne sont pas insensibles à leurs actes. Le conditionnement fréquent à la vengeance les endoctrinent.

 

Somme toutes, la façon dont le folklore et la légende racontés deviennent des potentiels de frayeur permet d’installer une politique de contrôle basée sur ce qui est supposé plutôt que ce qui est montré. Le masque souriant comme symbole du silence et du cauchemar donne l’opportunité de confondre le fictif et le réel. Si le clown ramène à un univers enfantin dans American Horror Story, il se travestit en meurtrier exhibitionniste. Il n’est pas anodin que deux couvertures de magazines, celle du Daily News du 10 février 2016 et celle du National Review du 20 mars de la même année représentent Donald Trump avec un visage de clown. C’est dans cette vision souvent apocalyptique du Président des États-Unis que se bâtit la septième saison d’American Horror Story. Le culte, également le titre de cet opus, ramène à la croyance aveugle. Après l’annonce du résultat des élections de 2016, l’utopie du magicien d’Oz d’une société égalitaire et glorieuse ne finit par exister que par le processus de destruction. Ce n’est que lorsqu’Allyson Mayfair-Richards prendra le contrôle de ses peurs que l’ordre reviendra. La protagoniste deviendra la chef d’une congrégation de femmes au pouvoir après avoir éliminé Kai et Ivy. Au dernier épisode, Allyson permet à Oz  de posséder la figurine de «Twisty, the Clown» donnée par Winter. Le mythe est redevenu fiction et que le conte prédomine sur la politique de la peur. Même si les fins des saisons d’American Horror Story s’avèrent sensiblement heureuse malgré le nombre de morts, il s’agit d’un cycle qui ramène toujours à la terreur. Les «phantom clowns», les alertes de «clown-related activities» peuvent recommencer. La huitième saison plongera les personnages dans une apocalypse provoquée par la Troisième Guerre mondiale, chose qu’Allyson Mayfair-Richards craignait en voyant la mise en scène du groupe de Kai. Les oiseaux morts, le camion d’agents chimiques ne seront cette fois-ci plus un spectacle…

 

Bibliographie

 

Corpus étudié

 

FALCHUK, Brad et MURPHY, Ryan (réal. et prod.) (2018), « Cult » [American Horror Story, série télévisée, septième saison, DVD], Beverly Hills : 20th Century Fox Entertainment, 11 épisodes, 509 minutes.

 

Corpus théorique

 

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