Le pari de Cruel Intentions

Le pari de Cruel Intentions

Soumis par Laurence Gilbert le 19/02/2014
Catégories: Esthétique

 

L’adolescence, véritable pont entre l’enfance et l’âge adulte, est synonyme d’une grande métamorphose, autant physique que psychologique. Celle-ci, perçue d’une manière utopique et romanesque, intéresse bien vite le cinéma, qui s’empare de l’image et de l’imaginaire de ces jeunes pour créer les «films d’ado». Ces films deviennent rapidement un genre populaire, avec ses propres codes et thématiques. À la fin du XXe siècle, plusieurs artisans du cinéma tentent de renouveler le genre en adaptant des classiques de la littérature aux codes des films pour adolescents.1 Un des plus difficiles à adapter, de par ses thèmes et par ses intrigues, est le roman épistolaire Les liaisons dangereuses, écrit par Laclos en 1782. C’est pourtant le pari que fait Roger Kumble avec son film Cruel Intentions (1999). Il confronte l’œuvre de Laclos à l’univers et au public de l’adolescence, tout en métamorphosant les personnages principaux et en lui donnant une fin moralisatrice.

L’adolescence est ambigüe: certains croient qu’elle est composée des plus belles années d’une vie, alors que d’autres la désignent comme étant «l’âge ingrat». Cette étape, qui semble ouverte à toutes les possibilités, frappe l’imaginaire. La notion de ce groupe d’âge ne surgit, pourtant, qu’au XXe siècle. Elle apparait, entre autres, grâce aux grands bouleversements sociaux suivant la Deuxième Guerre mondiale: «l’allongement de la durée des études, l’entrée plus tardive dans la vie active […] ont conduit à un étirement du passage entre deux âges, et l’adolescent […] s’est immiscé entre l’enfance et l’âge d’homme, accaparant de plus en plus de place» (Duszynski: sd). Bien vite, les industries de la culture populaire réalisent l’intérêt marketing à viser ce nouveau groupe d’âge, qui consomme autant que les adultes. Les années 1950 pullulent donc de produits culturels dédiés exclusivement aux teenagers, et l’industrie du cinéma ne fait pas exception. Une véritable mythologie s’installe donc. Étant donné que celle-ci est très souvent exploitée, les teen-movies sont devenus une catégorie importante du cinéma populaire. «Il n’y a pas de [produit de culture] qui tienne […] sans marques exprimant la soumission de telle œuvre à la loi du genre dont elle relève.» (Durand: 77)  Ainsi, tous les ouvrages du même genre peuvent se rejoindre, entre autres, par leurs thèmes, leur type de héros et même par leurs clichés. Les films d’adolescents sont généralement caractérisés par leur récit initiatique: ils sont composés de personnages principaux âgés de 13 à 19 ans qui se métamorphosent (principalement de manière psychologique) sous le regard d’une certaine autorité. Le parcours qu’ils traversent tout au long du film «se concentre sur une initiation sexuelle: que ce soit avec la perte de la virginité ou bien la naissance des premiers sentiments amoureux» (Troedec: sd). Le cas de Cruel Intentions est ambivalent: certains aspects du film correspondent au genre, alors que d’autres font exception. La plus grande différence se situe au niveau de la Loi. Habituellement, les films qui mettent des adolescents en scène les opposent systématiquement à une figure d’autorité; parents, professeurs, directeurs, etc. Dans le film de Kumble, ces tropes de domination sont évincés dès les dix premières minutes. Les adultes sont soit complètement absents, soit ignorés et humiliés. D’ailleurs le récit, suite au générique, débute sur cette note. Sebastian Valmont reçoit, de sa psychologue, le livre qu’elle a écrit, sous-titré «How to Raise a Perfect Child». Trois minutes plus tard, elle reçoit un appel de sa fille qui lui annonce qu’il y a une photo d’elle toute nue qui se retrouve sur internet. Prise par Sebastian, celle-ci se retrouve sur la couverture du livre où le titre est changé pour «How to Raise a Perfect Slut». Il a donc humilié cette figure d’autorité en s’attaquant à sa plus grande fierté. À peine une minute plus tard, il ne prend pas compte d’un policier qui l’avertit qu’il lui est interdit de stationner sa voiture devant l’immeuble. Ces deux scènes, mise une à la suite de l’autre, démontrent bien que le personnage ignore toute forme de loi. D’ailleurs, la question de l’autorité parentale est vite réglée: la mère de Kathryn et le père de Sebastian sont absents:«How is your gold-digger whore of a mother enjoying Bali?» (Kumble: 0:09:58). Il s’attaque également à une autre institution: la religion. En effet, Kathryn Merteuil, la demi-sœur de Sebastian, cache de la drogue dans la croix de son chapelet. Elle l’utilise également pour se représenter telle une vertueuse:«whenever I feel the temptation of peer pressure, I turn to God and He helps me through the problem» (Kumble: 0:08:12).  Les opposants ne sont donc plus les habituelles figures d’autorités utilisées dans ce genre de film. Les personnages deviennent des adversaires les uns pour les autres. Le film reprend donc un grand thème du roman: l’ennui. Les liaisons dangereuses dénoncent l’ennui des aristocrates, qui n’avaient rien à faire et qui s’inventaient des intrigues pour se divertir. Cruel Intentions montre des jeunes de la bourgeoisie new-yorkaise, qui n’ont rien à faire de leur été et qui n’ont aucun cadre d’autorité pour les restreindre.

Par contre, le fond du film correspond bien à son genre. Tout tourne autour du pari fait entre Kathryn et son demi-frère par alliance, Sebastian: s’il réussit à coucher avec Annette Hargrove, une jeune fille qui veut préserver sa virginité pour son grand amour, il pourra faire de même avec elle. Par contre, s’il n’y arrive pas, elle s’empare de sa voiture de grande valeur. Parallèlement, Kathryn tente de pervertir la jeune Cécile pour se venger de son ancien amant, Court, qui en est tombé amoureux. Elle découvre que celle-ci éprouve des sentiments pour son professeur de musique, un Afro-Américain nommé Ronald.2Il s’agit donc d’un récit initiatique aux premiers rapports sexuels (pour le personnage de Cécile et celui d’Annette) et aux premiers sentiments amoureux (pour Sebastian et Annette). Malgré l’intrigue qui inclut plusieurs personnages, Sebastian en est le principal, car il est le seul à subir une transformation. D’ailleurs, Roger Kumble monte le film en pensant continuellement «It’s got to be about[Sebastian’s] journey» (Kumble. Special Features: 0:00:29).

Tous les personnages, dans le roman épistolaire de Laclos, sont complexes. C’est particulièrement le cas du duo des protagonistes; la Marquise de Merteuil et le Vicomte de Valmont. Celui-ci est un être particulièrement vaniteux; c’est ce défaut qui provoque sa perte. La Marquise, au tout début, acère son orgueil lorsqu’elle lui écrit qu’il ne serait jamais capable de séduire la Présidente de Tourvelle. Il se donne, donc, corps et âme pour réussir son pari. Il laisse sa maitresse après l’avoir conquis, car il ne peut supporter les plaisanteries de son ancienne amante. Ainsi «le Sage a bien raison lorsqu’il dit que [la vanité] est l’ennemi du bonheur» (Laclos: 406). Il est un véritable libertin qui séduit les femmes égoïstement et pour son seul intérêt (d’ailleurs, lorsqu’il sent que cela devient trop sérieux avec la Présidente, il s’enfuit pour voir Émilie, une autre de ses maitresses) (Laclos: 384). Valmont est aussi un personnage qui porte un masque; son orgueil l’empêche d’être honnête et ce, peu importe le destinateur de ses lettres. Son discours est double : il dit à la Marquise qu’il n’aime pas la Présidente, tout en couvrant celle-ci de mots d’amours. Son analogue, de Cruel Intentions, en est une version très épurée. Le but de Roger Kumble était de montrer la métamorphose que vit Sebastian auprès d’Annette. Il lui donne donc un journal intime, qui remplace la correspondance de lettres dans le roman. Bien entendu, cela n’a pas du tout le même effet: alors que les lettres sont porteuses d’une certaine image et même d’un embellissement de la vérité (si ce n’est pas de mensonges), le journal intime est garant de l’honnêteté du personnage. Ainsi, lorsqu’il le donne à Annette, l’interrogation sur la sincérité du Vicomte de Valmont, dans Les liaisons dangereuses, n’existe plus. Kumble veut véritablement présenter Sebastian comme un personnage authentique auquel les spectateurs peuvent s’attacher. Les scènes coupées au montage illustrent bien cette volonté. En effet, les extraits qui peuvent compromettre ces éléments sont systématiquement supprimés, et ce, même s’il s’agit d’un moment clef du récit littéraire. Ainsi, la déclaration de guerre, qui est l’élément déclencheur de la finale du roman, est complètement absente du film original. Suite à la réussite de son pari et à sa rupture avec la Présidente, Valmont écrit à Merteuil: «de ce jour même, je serais ou votre Amant ou votre ennemi […] J’ajoute donc que le moindre obstacle mis de votre part sera pris de la mienne pour une véritable déclaration de guerre» (Laclos: 426-427). La Marquise lui riposte un simple «Eh bien! La guerre» (Laclos: 427). Dans la scène originale du film, Kathryn annonce qu’elle a triomphé sur lui, car dès qu’elle le lui a demandé, il a laissé Annette. Elle se termine lorsqu’elle lui dit que, malheureusement, «[she] do[esn’t] fuck losers» (Kumble: 1:21:00). Dans la scène supprimée, par contre, cette phrase est suivie d’une gifle de Sebastian. Après avoir insisté sur leur entente, il lui ordonne: «now you get your ass on the bed and prepare for the fuck of your lifetime, ‘cause after what you put me through, I deserve it» (Kumble, Special Features, 0:05:51). C’est parce qu’elle ne tient pas compte de sa menace qu’elle lance sa phrase déterminante «War, it is» (Kumble, Special Features: 0:06:15). Kumble abolit toutes les scènes qui risquent l’amour du public pour Sebastian Valmont. Ainsi, le personnage n’est pas compromettant et ambigu comme celui du roman. Il devient attachant, car les spectateurs sont témoins de son évolution et de sa métamorphose.

La représentation de Merteuil est, elle aussi, totalement simplifiée et aplatie. La Marquise est le personnage «le plus volontaire [du roman]; elle est même le personnage féminin le plus volontaire de la littérature française» (Malraux: 18). La force de son caractère apparait particulièrement dans la lettre, destinée à Valmont, où elle fait le «récit de son adolescence silencieuse, où, sans amis et sans maitres, et tout occupée de contrôler son visage, elle se cause des douleurs volontaires pour chercher pendant ce temps l’expression de la joie» (Malraux: 18). Autodidacte, c’est grâce à sa volonté qu’elle apprend à se distinguer des hommes:

Pour vous autres hommes, les défaites ne sont que des succès de moins. Dans cette partie si inégale, notre fortune est de ne pas perdre, et votre malheur de ne pas gagner. Quand je vous accorderais autant de talents qu’à nous, de combien encore ne devrions-nous pas vous surpasser, par la nécessité où nous sommes d’en faire un continuel usage! (Laclos: 214)

Merteuil n’utilise donc pas l’érotisme seulement pour son plaisir: elle s’en sert comme une arme. «Quand [la Marquise] couche avec Prévan, c’est obsédé par l’idée de le faire chasser. Tout au long de cette célèbre apologie de plaisir, pas un couple […] n’entre dans un lit sans une idée derrière la tête.» (Malraux: 16) Donc, pour elle, «il faut vaincre ou périr» (Laclos: 224). Dans le film de Kumble, ce discours sur sa détermination et sur la place qu’occupent les femmes dans le monde libertin des hommes est remplacé par la frustration qu’elle ressent de ne pas pouvoir démontrer qu’elle aime le sexe sans passer pour une dévergondée.

It’s alright for guys […] to fuck everyone but when I do it, I get dumb for little twits like Cecile. God forbid, I exude confidence and enjoy sex. Do you think I relish acting like Mary Sunshine 24/7 so I can be considered a lady? [...] Sometimes, I want to kill myself. (Kumble: 0:43:30)

Ainsi, ce que Merteuil considère comme un moyen d’avoir du pouvoir, Kathryn le perçoit comme une restriction. La Marquise est un personnage complexe; elle est orgueilleuse comme Valmont, intelligente, et mesquine. Par contre, elle est la représentation d’une femme forte, capable de vivre dans un monde d’homme. Kathryn, quant à elle, devient le stéréotype du «bad guy», et donc, l’adversaire principal de ce teenmovie. Ainsi, à la toute fin, les personnages se retournent contre elle et se vengent de ce qu’elle leur a fait subir.

Le récit est celui d’un pari fait entre Merteuil et Valmont. Lorsqu’il se termine, le lecteur ou le spectateur peut donc déduire qui est sortie vainqueur de cette guerre. La finale, pour ces deux personnages, reste la même; mais seulement qu’en apparence. Valmont décède suite à une lutte contre le Chevalier de Dancery/ Ronald Clifford. Suite à cet évènement, les lettres des Liaisons dangereuses et le journal intime de Cruel Intentions deviennent publics. Les gens de la cour/ de l’école découvrent donc le véritable caractère de Merteuil, qui se fait rejeter et huer. Pourtant, le message qu’envoient ces conclusions diffère en tout point. Dans le roman, la Présidente de Tourvelle meurt, la lettre de rupture l’ayant cruellement détruite, et Cécile, enceinte, se retire au couvent. Le Vicomte meurt lors du duel qu’il mène contre Danceny. Celui-ci fait figure d’outil, pour la Marquise. Elle le manipule et c’est à cause de ses confidences que Danceny déclare cedit duel à Valmont. Ainsi, la Marquise triomphe sur son ancien amant, comme si elle l’avait tuée elle-même. Même si elle ne gagne pas complètement; elle se fait huer au théâtre, se fait défigurer par la petite vérole et s’enfuie en Hollande, la Marquise ne perd certainement pas.

Jamais Laclos n’a voulu Mme. De Merteuil vaincue: la petite vérole, c’est le dénouement postiche des romans de l’hypocrisie […] Si bien que, lui qui développe inépuisablement la honte […] de Mme. De Tourvelle, ne fera pas écrire une seule fois la marquise vaincue. Satan aussi, finit battu; ce qui ne limite pas sa carrière (Malraux: 12).

Dans Les liaisons dangereuses, l’intelligence, qui «s’oppose somme toute qu’à la bêtise (ou à la vertu)» (Malraux: 9), l’emporte. Le film, par contre, envoie le message inverse. Dans l’œuvre de Roger Kumble, Sebastian meurt en sauvant Annette: en recevant, par erreur, un coup de la bagarre entre celui-ci et Ronald, elle tombe au milieu d’un boulevard. Sebastian la pousse pour la protéger et se fait frapper par un taxi. Contrairement au livre, Valmont meurt en héros. D’ailleurs, il a auparavant donné son journal intime à Annette, comme preuve de son amour pour elle. À l’inverse du roman, où son double décède en croyant que Valmont ne l’aime plus, celle-ci est consciente de sa sincérité, et du rôle qu’a joué Kathryn dans l’histoire. Elle obtient donc l’avantage, et elle s’en sert. Elle fait des copies du journal intime de Sebastian, qu’elle distribue à tous les élèves. Ceux-ci la jugent et la condamnent. De plus, l’autorité, absente tout au long du film, revient en force; en plus de vivre son rejet dans une église, le nouveau directeur dévoile la cocaïne du chapelet de Kathryn (Kumble: 1:31:00-1:33:00). La dernière scène du film, par contre, est celle qui présente définitivement Annette comme étant la grande gagnante du film: elle conduit la voiture de Sebastian. Elle a donc remporté l’enjeu du pari fait entre Kathryn et Sebastian. Le film a donc une finale moralisatrice: les bons personnages l’emportent sur les «méchants». Comme plusieurs ouvrages de la culture populaire, il porte le «témoignage d’aspirations libératrices et procure […] le modèle d’une justice réparatrice» (Durand: 75).

Cruel Intentions n’est certes pas un film d’adolescent ordinaire. Il est impossible qu’il le soit: les intrigues que comportent Les liaisons dangereuses étant déjà uniques en leur genre. Tout comme Laclos représente un univers d’aristocrates désabusés, Kumble illustre un monde où les adolescents s’ennuient et où ils n’ont aucun cadre d’autorité pour les restreindre. Un grand thème du roman, par contre, ne se retrouve pas dans son adaptation. En effet, le roman est construit par ses intrigues, et «intriguer tend toujours à faire croire quelque chose à quelqu’un; toute intrigue est une architecture de mensonges» (Malraux: 7). Ainsi, le lecteur se questionne continuellement sur la sincérité des personnages. Les lettres sont remplacées par le journal intime de Sebastian, supprimant ainsi tous les doutes que peuvent avoir les spectateurs sur l’honnêteté du protagoniste. Ainsi, personne, dans Cruel Intentions, ne porte un masque qui le cache du public. Cet élément le distingue du roman. De nos jours, les nouvelles technologies et les réseaux sociaux agissent comme les lettres de l’œuvre littéraire. Ceux-ci brouillent facilement la limite entre la vérité et le mensonge. Ils reprennent les interrogations lancées par Laclos: où se trouve la vérité dans les discours prononcés? Où s’arrête l’hypocrisie des gens, dans leur manière de se concevoir et de se présenter? Ces nouveaux médias s’emploient comme des voiles. Ainsi, la société n’a rien perdu de sa fourberie. Peut-être que cette influence pourrait permettre de refaire une adaptation moderne des Liaisons dangereuses, mais cette fois-ci, avec le même thème abordé et dénoncé.

 

Œuvres étudiées

KUMBLE, Roger, Cruel Intentions, 1999, États-Unis, Columbia Pictures, 97 min.

LACLOS, 2012 (1782) Les liaisons dangereuses, Paris, Gallimard, Folio Classique, 488 p.

 

Références

DURAND, Pascal, printemps 2005, «Culture populaire, culture de masse ou culture de mass-médias? Autour de cinq thèses moins une d’Antonio Gramsci», in. Quaderni, n.57 Gramsci, les médias et la culture, pp. 73-81

DUSZYNSKI, Fabienne, «L’Empire de l’adolescence» in, Vertigo, n.45 [extrait en ligne] http://www.editions-lignes.com/L-EMPIRE-DE-L-ADOLESCENCE.html (consulté le 23 octobre 2013)

MALRAUX, André, 2012 (1939), «Préface», in. Les liaisons dangereuses, Paris, Gallimard, Folio Classique, pp. 7-20

TROEDEC Le, Stéphanie, La figure de l’adolescent dans le cinéma contemporain, [en ligne] http://www.clairobscur.info/files/429/LACB1011figureadolescentHH.pdf  (consulté le 23 octobre 2013)

 

  • 1. C’est le cas, entre autres, du film Clueless (1995), inspiré du roman Emma de Jane Austen, de 10 Things I Hate About You (1999), adapté de la pièce de théâtre de Shakespeare, The Taming of the Shrew, ainsi que du film Get Over It (2001), tiré d’une autre œuvre de Shakespeare, The Midsummer Night Dream.
  • 2. La situation reste la même du roman au film. Par contre, mis à part Cécile, le nom des personnages change: Sebastian est le Vicomte de Valmont, Kathryn est la Marquise de Merteuil, Annette est la Présidente de Tourvelle et Ronald est le Chevalier de Danceny.