Moitié zombie, moitié paléontologue

Moitié zombie, moitié paléontologue

Soumis par Laurent Lachaise le 23/11/2012
Catégories: Zombies

 

La paléontologie est la science qui étudie les fossiles. Autrement dit, elle s’intéresse dans le présent, à ce qui un jour a été vivant, mais ne l’est plus. Parmi ceux dont le nom est souvent associé à cette discipline, la contribution d’un des fondateurs de la science préhistorique, le Français Jacques Boucher de Perthes est digne d’être rappelée1. Grâce à son travail et à ses découvertes, l’existence de l’homme à une époque largement antérieure à celle admise jusque là a pu être attestée. Mais si on connaît et si l’on reconnaît l’importance du travail de Boucher de Perthes pour la paléontologie, on oublie souvent qu’il est l’auteur prolifique d’une cinquantaine de volumes parmi lesquels on compte des romans, des poèmes et des nouvelles. Un recueil de ces nouvelles, paru en 1832, c’est-à-dire bien avant ses principales découvertes scientifiques, témoigne du goût du paléontologue pour les récits fantastiques et pour le mythe du mort-vivant. Le premier et le plus important des textes de l’ouvrage, qui s’intitule Paola, raconte l’histoire d’une comtesse à la main toujours froide dont tout le monde croit qu’elle incarne le fantôme d’une personne morte depuis plusieurs siècles. Cette «mort-vivante», puisqu’il faut bien la nommer ainsi, est même capable d’assassiner à distance. À l’instar du sorcier vaudou, qui zombifie les hommes et sait les faire souffrir par le truchement d’une poupée à leur effigie,  elle parvient vers le milieu du récit à tuer la femme du héros en plantant à trois reprises la lame d’un couteau dans une simple pêche2. Plus tard, le personnage principal du récit, dont la femme a été assassinée par Paola, se trouvera lui aussi, tel un mort-vivant  «pendant trois semaines, entre la vie et la mort» 3. Si le mort-vivant a inspiré nombre de récits de la littérature, rares sont les auteurs qui, comme Jacques Boucher de Perthes, prolongent ainsi, hors de la fiction, leur dialogue avec ce qui a été vivant.

Pour autant, la porosité des frontières qui séparent paléontologie et «mort-vivance» ne se limite pas à cet exemple isolé. De fait, ne soyons pas étonnés de constater que la culture zombie et son vocabulaire sont manifestement si «contagieux» qu’ils permettent même, depuis quelques années, d’illustrer différents phénomènes propres à la paléontologie. En effet, le «taxon-zombie», ou «effet zombie», défini en 1996 par le biologiste David Archibald, désigne un fossile qui aurait été débarrassé des sédiments par lesquels il était entouré à l’origine et se serait déposé dans une nouvelle couche géologique beaucoup plus jeune, induisant ainsi en erreur les chercheurs sur son âge véritable. Archibald note à ce propos, non sans un certain humour: «ils deviennent ainsi des morts qui marchent» 4. Et les emprunts lexicaux de la paléontologie aux nombreux mythes de la mort-vivance ne s’arrêtent pas à ce seul exemple, puisqu’il existe encore en paléontologie le «fossile vivant» ou «taxon Lazare» qui qualifie une espèce dont les preuves fossiles de l’existence ont été découvertes antérieurement à des spécimens toujours vivants5. Le «taxon Lazare», comme son nom l’indique, est celui qui revient, à sa manière, d’entre les morts. Le rapport entre la figure du mort-vivant et celle du fossile, voire du paléontologue,  trouve donc sa pertinence au sein même de la discipline paléontologique. Ainsi, un corpus littéraire, fondé sur des romans contemporains dans lesquels la paléontologie a une place significative, pourrait certainement nous informer plus que nous l’imaginons sur la mort-vivance, d’autant plus que, selon Kafka: «L'écriture est bien une façon d'évoquer les esprits»6. Les textes que nous étudions, qui mettent en scène une science concernée elle aussi par le mort-vivant, sont à cet égard en mesure de nous éclairer doublement sur la figure du zombie.

 

Une généalogie lacunaire

L’une des tâches de la paléontologie est d’établir les liens qui existent, ou qui existaient, entre les espèces vivantes.  Elle s’appuie pour cela sur de nombreuses autres disciplines scientifiques comme la biologie, l’anatomie comparée ou la taxinomie. Manifestement, nul n’est besoin de vérifier ce qu’Aristote a écrit sur le zombie dans son  Histoire des animaux. Carl von Linné n’a pas non plus cru bon de lui laisser une place dans La Systématique naturelle. De même, nous pouvons toujours nous interroger sur ce que Charles Darwin penserait de l’incroyable capacité d’adaptation d’un tel être… Quoi qu’il en soit, se demander ce qu’est le zombie, quelle est sa place dans le cycle de la vie, au-delà du paradoxe que cela engendre, impose d’abord de le confronter à ses multiples avatars. S’il était réducteur de limiter le mort-vivant à ses manifestations anthropomorphes, on remarquera qu’elles sont, dans l’iconographie zombie, en majorité écrasante7. Ainsi, dans l’imaginaire collectif, le mort-vivant prend essentiellement les traits d’un être humain, atrophié et décomposé. Il est donc intéressant de chercher à mettre en valeur ce qui le différencie de l’homme qu’il a peut-être été, autant que ce qui permet de l’inscrire dans une certaine continuité vis-à-vis de cette humanité a priori perdue. Parmi les caractéristiques essentielles des zombies, dont les contre-exemples sont rares, il y a cette détestable habitude de vouloir à tout prix manger de la chair humaine. Car le «mort qui marche», mâche! Bien que l’anthropophagie ne fasse pas encore partie des régimes à la mode, certains n’hésitent pas à qualifier l’homme d’être «anthropotrophe». Ainsi, dans un texte qui tente de répondre à la question, à savoir «Qu’est-ce que l’humain?», le neurobiologiste Jean-Didier Vincent écrit ceci:

Dans le vivant, on distingue les êtres autotrophes, les végétaux, capables de créer leur matière propre à partir  de la matière élémentaire et de l'énergie fournie par la lumière ou par la chimie, et les êtres hétérotrophes, les champignons et les animaux, qui utilisent de la matière vivante déjà formée. Je propose un nouveau groupe pour y ranger l'homme: les anthropotrophes. L'homme se nourrit de l'homme. L'homme ne peut être homme que parce qu'il y a l'autre, les autres hommes, voire l'autre de l'autre, le grand Autre, c'est-à-dire Dieu. La grande différence entre l'homme et l'animal est là.8

Un article récent posté sur le site américain Discovery News témoigne de l’ancienneté  de cette crainte d’être dévoré par un revenant. L’article évoque la découverte en Irlande de squelettes datant du VIIIe siècle, enterrés la bouche remplie de grosses pierres. L’archéologue interrogé sur la signification d’une telle découverte pense qu’il s’agirait d’une façon d’empêcher les morts de mordre, dans l’éventualité d’une «revenance»9. L’importance des rites d’inhumation dans l’apparition et le développement du concept d’humanité n’est plus à démontrer. Si l’on associe fréquemment l’un à l’autre, on oublie bien souvent de remarquer ce qui relie étymologiquement les deux notions. Dans  La Science nouvelle, Giambattista Vico écrit à ce sujet: «Le mot d'humanité (civilisation) dérive de humare, humer, inhumer, ensevelir.»10 Robert Harrison, dans son essai intitulé Les Morts, insiste sur cette relation de l’humanité à la terre:

[…] c'est dans la terre elle-même qu'est inscrite notre «place ici». Il suffit d'extraire ses fossiles, de déterrer ses tombes, d'excaver ses villes et de lire soi-même les inscriptions. Elles disent toutes: hic jacet. Et j'aurais ajouté ceci: il se pourrait bien que l'«homme», en tant qu'espèce, ne soit pas déterminé pour vivre sur la terre, mais on ne peut en dire autant de l'humanité. L'humanité n'est pas une espèce; c'est une connexion à l'humus.11

Or, le mort-vivant est bien celui qui sort de terre: ne marque-t-il pas ainsi en cela, de manière radicale, une rupture avec l’humanité? Depuis longtemps, la sortie de terre ne représente plus qu’un des procédés parmi d’autres grâce auxquels se produit cette césure, à l’origine d’une forme de «vie» nouvelle. Du virus à l’irradiation radioactive, tous les moyens semblent bons pour justifier le phénomène zombie. Le scénario du film canadien Pontypool prévoit même une contamination par le langage, dont nous savons avec quelle importance il différencie l’animal de l’être humain. La question de l’origine de la contamination et de son mode de transmission est ici essentielle. Elle permet, à notre avis, aux multiples représentants du genre du film de zombies de se différencier12. Il ne s’agit plus de déterminer seulement ce qu’est le zombie, mais davantage d’où il vient. S’il est une science concernée par la recherche des origines des espèces, et plus largement de l’origine de la vie, c’est bien la paléontologie. Dans les romans de notre corpus, on remarquera que le paléontologue est souvent confronté, comme le mort-vivant, à une rupture qui l’isole de sa propre famille, voire de son humanité même. Le narrateur de Préhistoire d’Éric Chevillard a cessé tout contact avec les siens, le héros de Badlands de Robert Kroetsch ne voit sa femme qu’une fois par an et ne connaît presque pas sa fille, à l’instar du paléontologue amateur du livre de John Fowles The French Lieutenant's Woman qui n’apprendra l’existence de son enfant qu’à la fin du récit. De même, dans Ever After de l’écrivain britannique Graham Swift, ce sont tous les membres de la famille du personnage principal, de la femme tant aimée au père puis à la mère, qui meurent de façon tragique tout au long du roman. Les repères familiaux des personnages s’effacent donc peu à peu. D’une certaine manière, leur origine personnelle devient alors incertaine.

 

Des êtres inachevés

Le processus de séparation qui touche paléontologues et morts-vivants, en les éloignant autant de leur famille proche que des autres membres de leur propre espèce, se manifeste jusque dans leur chair même, ou du moins dans ce qu’il en reste… Les corps des morts-vivants sont presque toujours atrophiés. Ils ont le teint pâle et les yeux vitreux. Leur chair est en putréfaction13. Leur cerveau est apparent et partiellement détruit. Si les personnages paléontologues du corpus ou ceux qui les côtoient sont loin de manifester avec autant de gravité l’état de décomposition des morts-vivants du cinéma ou de la bande dessinée, il appert qu’ils souffrent eux aussi très souvent dans leur chair. Ils sont obèses, bossus, borgnes, parfois même anoures, ont des cerveaux hypertrophiés et des postures inhabituelles. Ils cumulent d’ailleurs souvent certains de ces handicaps14

Certains souffrent aussi de différentes maladies, tel l’un des anciens gardiens de la grotte de  Préhistoire  qui avait un emphysème. Dans  La Théorie des cordes  de Jose Carlos Somoza, une équipe de scientifiques de différents horizons réussit à voir le passé mémorisé par la matière même. La paléontologue qui les accompagne a un problème de «quasi-albinisme» 15, à tel point qu’elle ne se risque à sortir qu’à la fin du jour. On ne s’étonnera pas de la remarque qu’elle émet alors un jour à propos de cette situation étrange: «Je suis une vampire de la paléontologie.»(p. 231) Autrement dit, elle est une mort-vivante. Serait-ce le risque encouru par celui qui arpente les chemins dépourvus de lumières qui mènent au royaume des morts?

Il serait tentant de donner comme seule explication de cet état d’altération et de décomposition une symbolique sociétale. Selon Anne Cauquelin, par exemple: «Partout, il n'est question que d'éclatements, de dispersion d'identités en déclin, d'atomisation des savoirs, des compétences, des individus et des objets eux-mêmes.»16 À notre avis, il faut aussi insister sur l’un des aspects physiologiques les plus fondamentaux de ce qui caractérise notre espèce: l’homme est un être néotène, c’est-à-dire qu’il né inachevé17. Pour reprendre une formule de Claude Lorin: «l’homme n’est donc qu’un être approximatif, être-en-devenir chez qui s’opère de siècle en siècle, un inachèvement toujours plus accru.»18 Selon cette théorie, le mort-vivant et le paléontologue seraient ainsi des métaphores de cet état d’inachèvement. Ils cristallisent dans leur chair l’impossibilité de cette finitude, pour ne pas dire cette perfection, voire cet absolu, à laquelle l’homme rêve depuis toujours.

Toutefois, parmi les nombreux handicaps dont souffrent les paléontologues de notre corpus, il en est un sur lequel il nous semble pertinent d’insister: ils sont fréquemment boiteux. Que cela s’avère permanent ou temporaire, le paléontologue se meut parfois avec autant de difficulté que le mort-vivant auquel on associe souvent l’image d’un individu à la motricité altérée. Selon les travaux importants effectués par Karin Ueltschi dans un essai sur le personnage qui boite,  il y aurait à cela une explication qui convient de manière significative au rôle singulier du paléontologue autant, peut-être, qu’au mort-vivant: la claudication caractérise celui qui se trouve précisément entre le monde de la vie et de la mort. Selon Karin Ueltschi: «le fait de "passer outre" certaines frontières grâce aux pieds fait subir une métamorphose: de vivant, on devient un mort. Le "lieu" du boiteux est la frontière, cette ligne où deux univers opposés se touchent, ce seuil qu'il faut enjamber au prix d'un déséquilibre.»19 Le boitillement du paléontologue et du zombie serait ainsi lié à la situation intermédiaire dans laquelle ils se trouvent manifestement. Leur différence principale réside dans le fait que le zombie est voué à rester dans cet entre-deux, tandis que le paléontologue tient davantage du passeur de mondes, autrement dit, du psychopompe. Il va et vient, sans cesse, des deux côtés du seuil.

 

Entre-deux-morts

Pour finir, il convient d’insister sur ce paradoxe qui situe le mort-vivant à l’exacte frontière de la vie et de la mort. Les termes «undead» en anglais ou «untoten» en allemand inclinent davantage sur la référence à la mort, et sur la négation de celle-ci. Ces deux termes situent la créature dans une non-mort plutôt que dans une non-vie. Le terme français «mort-vivant» et le terme anglais «living dead» insistent peut-être plus justement sur cet entre-deux dans lequel il se situe. Entre le mort-vivant dont on sait qu’il a été mort et qui revient à une sorte de demi-vie, et le vivant transformé en mort qui marche, le sens du processus qu’il nous faut prendre en compte n’est pas du tout le même: l’un retrouve la vie après la mort tandis que l’autre meurt tout en restant à peu près vivant. Le seul point commun à tous les morts-vivants, undead, untoten, est donc bien de se situer dans un état intermédiaire. Il existe une notion pour désigner cet état, que Jacques Lacan a formulé et à propos de laquelle est paru en 2001 un ouvrage collectif sous la direction de Juliette Vion-Dury. Cette expression, que les dictionnaires de la psychanalyse ne définissent pas, est «l’entre-deux-morts». Selon Juliette Vion-Dury, il s’agit de «l’espace dans lequel la vie empiète sur la mort et la mort empiète sur la vie»20. Parmi les textes aux problématiques très variées qui composent le recueil, on trouve à sa juste place un article de Fabienne Claire Caland qui s’intitule Les si mal-nommés «Morts-vivants» et qui différencie, entre autres choses, le mort-vivant du zombie21. Un autre article de l’ouvrage, celui de Bertrand Westphal, évoque La seconde vie de Lazare, ce même Lazare ressuscité, dont nous tenons à rappeler que le nom désigne un item du vocabulaire paléontologique. Bertrand Westphal insiste sur le fait que dans la grande majorité de ses hypostases littéraires, Lazare «souffre après être sorti de la mort»22. Il conclut: «pour beaucoup, Lazare subsume […] sous ses hardes une époque où l’entre-deux-morts est devenu le statut de l’humanité. Résurrection sans rédemption n’est que ruine de l’âme.»23

Dans les romans qui nous concernent, cette situation d’entre-deux-morts, probablement inévitable, se manifeste à travers différents procédés. Tout d’abord, il est significatif que le paléontologue se trouve de manière littérale dans un entre-deux délimité par l’espace. En déterrant les fossiles, il creuse un peu son propre trou, sa propre tombe, tel le fils spirituel du chef de l’expédition de Badlands qui finira ses jours enterré vivant dans le trou qu’il avait contribué à creuser. En se remémorant le jeune homme, l’un des personnages le désigne d’ailleurs comme un «fantôme blafard»24, attestant en cela le fait qu’il était déjà de son vivant, un peu comme un mort. De même, le personnage principal de Préhistoire  décide de se barricader dans son logement de fonction dont le récit laisse à penser qu’il ne sortira pas vivant. Sa situation rappelle celle du chat de Schrödinger, enfermé dans une boîte, suspendu entre la vie et la mort. Pour finir, le héros de  Ever After  de Graham Swift est celui qui incarne avec le plus d’authenticité la mort-vivance -que les autres personnages suggèrent de manière métaphorique: sa tentative de suicide a échoué et il a véritablement été considéré comme mort durant un bref instant. Entre errance et résurrection, Bill Unwin est, à double titre, un mort-vivant.

 

Conclusion

Paléontologue et zombie ont davantage de points communs qu’il n’y paraît. Nous tenons d’ailleurs à signaler que d’autres films d’épouvante plus ou moins renommés que ceux que nous avons évoqués font encore intervenir des personnages paléontologues. Nous nous bornerons à mentionner le film culte The Thing de John Carpenter ou The Creeping Flesh, même si le paléontologue en question n’y est jamais distinctement désigné comme tel. Si le zombie a, depuis quelques années, trouvé sa place au sein de la paléontologie, nous pensons que le paléontologue mérite aussi de trouver la sienne dans la culture zombie, car le paléontologue est bien un mort-vivant en puissance. Toutefois, nous avons l’intuition que cela est vrai pour tous ceux qui côtoient la mort de trop près, comme l’atteste, par exemple, le roman de l’écrivain albanais Ismaïl Kadaré, intitulé Le Général de l’armée morte. Il raconte l’histoire d’un militaire chargé de venir récupérer en Albanie les squelettes des soldats italiens morts pendant la guerre. Le héros du roman n’est pas paléontologue, mais il déterre lui aussi les restes de fossiles en devenir. Il sait que les os qu’il déterre ne sont pas uniquement «des morceaux de calcium et de phosphore»25. Il songe au fait qu’il a «à présent toute une armée de morts sous ses ordres»26. À l’aune de ce qui a été dit, nous sommes alors en droit de nous demander si ce général d’une armée de morts, qui  sombre peu à peu dans la folie, n’est pas lui-même en train de devenir comme ces soldats qu’il dirige, un mort-vivant.

 

Bibliographie

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WESTPHAL, Bertrand. «La seconde vie de Lazare» In Juliette Vion-Dury (dir.) Entre-deux-morts. Limoges: PULIM, 283p.

  • 1. L’écrivaine française Christine Montalbetti a notamment publié en 2002 un roman, L’Origine de l’homme, dans lequel elle imagine une brève période de la vie du paléontologue.
  • 2. BOUCHER de PERTHES, Jacques. 1832. «Paola» In Jacques Boucher de Perthes. Nouvelles. Paris: Treuttel et Wurtz, p. 71-76.
  • 3. Ibid., p. 77.
  • 4. «[…] they become the walking dead» (Traduction personnelle)/ARCHIBALD David. 2007. «Zombie Origins» New Scientist. no 2596. En ligne. http://www.newscientist.com/article/mg19325961.300-zombie-origins.html
  • 5. L’exemple le plus connu est celui du cœlacanthe.
  • 6. SANGSUE, Daniel. 2011. Fantômes, esprits et autres morts-vivants. Paris: José Corti, p. 26.
  • 7. Les animaux zombifiés existent aussi. Nous tenons à signaler au moins l’exemple des chiens sanguinolents de  Resident Evil  ou, moins renommés, mais tout aussi horribles, les moutons tueurs du film Black Sheep, du Néo-Zélandais Jonathan King.
  • 8. VINCENT, Jean-Didier. «L'Homme interprète passionné du monde» In Pascal Picq, Michel Serres, Jean-Didier Vincent. Qu'est-ce que l'humain? Paris: Le Pommier, p. 13-14
  • 9. LORENZI, Rossetta. 2011. «Did Zombies roam Medieval Ireland?» Discovery News. En ligne. http://news.discovery.com/history/zombie-skeletons-ireland-grave-110916.html
  • 10. VICO, Giambattista. 1993. La Science nouvelle [1725]. Paris: Gallimard, p. 216.
  • 11. HARRISON, Robert. 2003. Les Morts. Paris: Le Pommier, p. 55.
  • 12. Il semble intéressant de signaler à ce niveau que les exemples cinématographiques dans lesquels des zombies se reproduisent par voie sexuée sont rares: notons au moins pour mémoire le film Braindead  de Peter Jackson et l’épisode intitulé Haeckel’s Tale  de la première saison de la série Masters of Horror.
  • 13. La putréfaction peut d’ailleurs être l’une des étapes qui mènent à la fossilisation. Toutefois, il semble pertinent de signaler qu’Augustin Calmet, dans sa Dissertation sur les revenants en corps…, rappelle qu’un cadavre qui ne se décompose pas est l’un des signes qui caractérisent la sainteté d’un individu. Voir CALMET, Augustin. 1993. Dissertation sur les Revenants en corps, les Excommuniés, les Oupires ou Vampires, Brucolaques, etc. [1751]Grenoble: Jérôme Million, 320p.
  • 14. Voir notre article, LACHAISE, Laurent. 2012. «Littérature et paléontologie: une contribution double à la définition de l’Homme» Loxias, no 38. En ligne.http://revel.unice.fr/loxias/index.html?id=7166
  • 15. SOMOZA, Jose Carlos. 2008. La Théorie des cordes. Arles: Actes Sud, p. 231.
  • 16. CAUQUELIN, Anne. 1992. Court traité du fragment. Paris: Aubier Montaigne, p. 7.
  • 17. Voir à ce sujet, par exemple, SLOTERDIJK, Peter. La Domestication de l’être. Paris: Mille et une nuits, 111p.
  • 18. LORIN, Claude. 1984. L’Inachevé. Paris: Grasset, p. 86.
  • 19. UELTSCHI, Karin. 2011. Le Pied qui cloche ou le lignage du boiteux. Paris: Honoré Champion, p. 195.
  • 20. VION-DURY, Juliette. «Ce sera comme la mort» In Juliette Vion-Dury (dir.) Entre-deux-morts. Limoges: PULIM, p. 7.
  • 21. CALAND, Fabienne Claire. «Les si mal-nommés «morts-vivants»» In Juliette Vion-Dury (dir.) Entre-deux-morts. Limoges: PULIM, p. 96.
  • 22. WESTPHAL, Bertrand. «La seconde vie de Lazare» In Juliette Vion-Dury (dir.) Entre-deux-morts. Limoges: PULIM, p. 70.
  • 23. Ibid., p. 83.
  • 24. «the figure emerging from inside the fat white ghost had been on the verge of finding its adult life» (trad. George-André VACHON)/KROETSCH, Robert. 1975. Badlands. Toronto: New Press, p. 232.
  • 25. KADARE, Ismaïl. 1988. Le Général de l’armée morte [1963]. Paris: Le Livre de poche, p. 212.
  • 26. Ibid., p. 149.