Subversion et éloge de la méchante dans «Maleficent»: la femme forte et puissante comme nouvelle héroïne du conte de Disney

Subversion et éloge de la méchante dans «Maleficent»: la femme forte et puissante comme nouvelle héroïne du conte de Disney

Soumis par Marion Gingras-Gagné le 04/09/2017

 

Si les productions Disney sont au cœur de nombreux débats sur les représentations du genre et des rapports entre les sexes, proposant en effet un type d’héroïne se devant d’être «obéissant[e], passi[ve] et s’adonner gentiment aux joies domestiques en attendant la venue de leur prince charmant» (Lurie, 1991, 32), on observe depuis quelques années une tendance progressiste chez Disney (Auger, 2014), qui propose des films d’animation avec des personnages principaux féminins forts et actifs, qui refusent le mariage et qui repensent positivement les stéréotypes traditionnels associés à la féminité. Dans la lignée de Brave (2012) et Frozen (2013), les studios Disney produisent en 2014 le film Maleficent, version remaniée de La Belle au bois dormant dans laquelle Maléfique, la reine diabolique, devient le personnage principal de l’histoire. Ce mouvement d’inversion des rôles, plutôt audacieux pour Disney, a un effet immédiat sur la mise en récit du conte original, provoquant un revirement de l’intrigue et des personnages. Mais plus que l’histoire, l’inversion amène surtout une reconfiguration de l’archétype de la méchante, mis précédemment en place par Disney et l’éloigne du manichéisme initial pour lui faire prendre une posture plus complexe et nuancée. Le film problématise ainsi le personnage de Maléfique lui-même, jusqu’à remettre en question son rôle et l’identité machiavélique qu’on lui connaît. À partir d’une observation précise de la méchanceté dans Maleficent, notre article s’attardera à voir de quelle façon le film est au centre d’un mouvement à la fois de reconduction et de rupture de l’archétype du mal de Disney, et comment il propose, à travers une œuvre qui se veut féministe (Auger 2014, Boursier, 2015), la construction d’une méchante «nouveau genre».

 

Le Mal au féminin

Dans la logique manichéenne qui constitue la trame narrative traditionnelle de Disney, chaque production possède nécessairement sa représentation du bien comme du mal, dans un schéma binaire et tranché qui laisse peu de place aux nuances. L’héroïne, par exemple, reproduit un type spécifique de physique et de personnalité qui évoque la vertu et la bonté et qui est semblablement toujours le même: «il suffit d’observer la silhouette des héroïnes pour constater qu’elles sont toutes très fines, portent principalement des robes, ont les cheveux plutôt longs et raides, le même visage ainsi que la même taille» (Bonjour, 2015). Ces caractéristiques «typées» opposent vivement ces héroïnes au méchant et à la méchante de l’histoire. C’est notamment le cas de la méchante féminine: construite à l’inverse du personnage de la princesse, trop souvent dépendante du prince1, au cœur d’une reconduction des rôles genrés (England, Descartes et Collier-Meek, 2011) et objet d’un mariage hétérosexuel heureux, la méchante offre une alternative au modèle unique et diversifie les représentations des femmes dans la franchise. Cependant, malgré son potentiel divergent, son rôle n’est pas pour autant valorisé. Dans un article qui décrypte les enjeux politiques et sexuels des méchants chez Disney, Paul Rigouste met en lumière la façon dont la méchante participe, de la même façon que le fait la princesse, à la construction d’un stéréotype figé dans sa représentation. En effet, celui-ci propose que la nature diabolique qui caractérise le personnage nuisible s’exprime d’une manière différente qu’il s’agisse d’un homme ou d’une femme. Ainsi, la femme méchante chez Disney prendrait systématiquement les traits d’une femme forte, dominatrice et violente, comme c’est le cas notamment de Cruella (Les 101 dalmatiens), d’Ursula (La petite sirène) et de la belle-mère de Cendrillon. Si ces caractéristiques en font des femmes ambivalentes, surprenantes et parfois plus intéressantes que les héroïnes féminines traditionnelles de Disney, elles tiennent surtout un rôle problématique qui les emprisonne dans une éternelle position de «repoussoir». Leurs caractéristiques féminines, en effet, sont montrées comme étant indésirables et, ainsi, les enfants qui écoutent les films «apprennent très rapidement ce qu’il convient d’aimer et de haïr, ce qu’il faut devenir et ce qu’il faut absolument éviter d’être» (Rigouste, 2012). Laides, vieilles, aigries et éternellement célibataires (il est sous-entendu qu’un physique atypique les éloigne du mariage (Towbin et al., 2004)), elles sont les visages de la «vieille fille2», dont l’absence des hommes est comblée par des animaux domestiques divers (Rigouste, 2012). Possédant des traits habituellement réservés aux hommes, comme la force et l’agressivité (Bonjour, 2015), la méchante possède une féminité problématique, puisqu’elle est soit trop féminine, étant hystérique, pute, exubérante et vulgaire, comme c’est le cas de Médusa (Les aventures de Bernard et Bianca), Cruella et Ursula, ou pas assez, étant alors coincée, frigide et habillée de manière sévère, comme le sont les méchantes Maléfique (La Belle au bois dormant), la belle-mère de Cendrillon ou la reine dans Blanche-Neige (Rigouste, 2012). Ainsi, si la méchante se mesure à l’héroïne féminine par sa personnalité dérangeante, elle incarne surtout une représentation négative qui l’empêche d’être valorisée, au profit de la princesse. Par la mise en image d’une iconographie problématique et figée, Disney proposerait ainsi, selon Rigouste, une association entre la femme forte et le mal, comme quoi celle qui a du caractère, dirige et exprime ses désirs chez Disney ne serait pas compatible avec une représentation du bien. Et c’est par cela, en ajoutant les traitements divers réservés aux méchantes dans les films, que ce soit la mort, les blessures ou la déchéance, que Disney participe à la valorisation d’un certain type de féminité jugée «acceptable» au détriment d’une autre, secondaire et rebutante.

 

Le Mal subversif

Il faut croire que malgré les mauvais traitements qu’elle subit depuis des années, la méchante subsiste comme figure subversive intrigante et demeure objet d’intérêt. C’est le cas de Maléfique du film Maleficent, mouture contemporaine du conte de La Belle au bois dormant produite cinquante-cinq ans après l’original. Faisant en quelque sorte un éloge de la méchante, le film propose un renversement dans lequel Maléfique prend d’assaut le rôle principal et se constitue héroïne, laissant à la princesse un rôle secondaire. Cette valorisation de la méchante permet une remise en question des caractéristiques qui la constituaient, jusque-là jugées inappropriées, et propose un nouvel intérêt pour ce personnage trop longtemps diminué. Mais ces transformations ne se font pas sans répercussions importantes.

La mise de l’avant d’une figure machiavélique permet une reconsidération du manichéisme dont étaient prisonniers les méchantes dans les précédents films de Disney. En effet, l’archétype n’est plus aussi figé et la nature purement diabolique de la méchanceté est remise en cause. Maléfique, dans Maleficent, n’est plus univoque, mais brille par sa personnalité complexe et nuancée. Le renversement de la trame narrative participe notamment à la compréhension du passé de Maléfique, auquel nous n’avions pas accès dans le film original, et à la justification de ses actes par celui-ci. Si la méchanceté désigne le caractère de celui qui fait le mal et s’y complaît, dans une jouissance de celui-ci (Fize, 2006, 18), ce n’est plus le cas de Maléfique, qui agit de manière conséquente, en rupture avec sa personnalité originale. Ainsi, une partie de la violence dont elle fait usage dans le film est opérée en réaction au viol symbolique de Stefan, homme dont elle a été amoureuse dans sa jeunesse et qui la trahit en lui arrachant les ailes pour le compte de son bénéfice personnel. À la suite de cette agression, Maléfique utilise une violence vengeresse et cherche à faire payer Stefan pour ce qu’il lui a fait subir. Si, dans l’histoire originale, Maléfique jette une malédiction qui condamne Aurore à se piquer à un fuseau, suite à la colère de ne pas avoir été invitée au baptême, son geste dans Maleficent a une tout autre signification, puisqu’il est un retour du balancier de la violence, destinée à Stefan. Sa violence est ainsi «réactive». On peut voir un scénario semblable au début du film, lorsqu’une armée d’hommes attaque le royaume de la Lande dans une volonté de détruire Maléfique ou de l’assujettir à son pouvoir. La violence qu’elle emploie est à nouveau perpétuée en réponse à une attaque, et non produite d’un désir profond et gratuit de celle-ci, comme c’est le cas de la violence des hommes (Rigouste, 2014). Si cette utilisation de la violence, partielle et justifiée, participe à nuancer la personnalité de Maléfique, la rendant plus humaine et complexe, elle questionne néanmoins le rapport problématique entre la force, la violence et la féminité. Se posant en renversement d’un mal absolu, Maleficent remet ainsi en question toute la dynamique de la méchante et de ses motivations, jumelé à la représentation d’un certain type d’expression de la violence féminine.

 

Beauté humaine

Le renversement opéré dans le film Maleficent, qui produit une reconfiguration des motivations de Maléfique tout en brisant certains comportements figés, conduit à une transformation de son apparence et de son iconographie. En effet, le film original montrait la méchante sorcière comme étant repoussante, froide, laide, dans une logique où son apparence extérieure représentait parfaitement son caractère intérieur. Dans Maleficent, la nouvelle héroïne est tributaire d’une grande beauté, même lorsqu’elle emprisonne ses cheveux sous ses deux cornes diaboliques. Elle est plus humaine qu’animale et surtout, par sa grande minceur, son visage très maquillé, ses grands yeux et ses traits prononcés, elle propose une image féminine très proche des standards de beauté actuels. Presque une «icône sexuelle» (Boursier, 2014), la nouvelle Maléfique n’est nullement repoussante. Et si cette nouvelle représentation la pose en rupture du stéréotype de la méchante ugly and unpleasant (Towbin, 2004) qu’elle était, elle questionne surtout les dictats iconographiques, participant néanmoins à la reconduction de certains poncifs de genre associés à la féminité.

 

Plus gentille que méchante

La personnalité complexifiée de Maléfique, dévoilée par sa mise à l’écran en tant qu’héroïne, s’exprime dans un adoucissement de son caractère et de sa méchanceté. Au fur et à mesure que le film progresse, Maléfique se transforme tranquillement en personnage bienveillant. Cette facette de son personnage s’exprime notamment par la relation que Maléfique développe avec la princesse Aurore, attachement réciproque qui était absent de la mouture originale du film. Délaissant son rôle de fée malveillante, Maléfique se transforme plutôt, par inversion des rôles, en une fée protectrice (Bousier, 2014) et devient pour Aurore une sorte de fairy grand mother qui veille sur elle depuis sa naissance. Ce changement de rôle s’inscrit dans l’apparition chez Maléfique d’un sentiment maternel envers la jeune princesse, faisant tranquillement d’elle sa fille adoptive et parant ainsi aux incapacités notoires des trois fées censées s’occuper d’elle. Si Maléfique se transforme d’abord à ses dépens, on la voit plusieurs fois essayant de lutter contre ses tendances maternelles, elle finit progressivement par chérir cet amour pour la jeune fille. Cet attachement bouleverse l’intrigue, puisque Maléfique, se rendant compte de ce qu’elle a fait, tente de révoquer le mauvais sort lancé envers Aurore à son baptême. La culpabilité qu’elle ressent est fondamentale dans la remise en cause de son caractère diabolique et surtout révélatrice de sa nouvelle humanité. Maléfique, prise à son propre jeu, regrette sa méchanceté et la vengeance qui l’ont menée à poser une action injuste envers une personne innocente, pour ressentir les émotions d’un être bon doté d’une grande sensibilité.  

 

«Happy end» et «true love kiss»

 L’originalité du film Maleficent, si ce n’est du renversement de la trame narrative, se situe définitivement dans le détournement de certains motifs originaux du conte qui participaient jusqu’alors à sa stéréotypation. En effet, le film met en scène une critique du «happy end» disnéesque et repense la finalité du mariage hétérosexuel comme seule voie possible vers le bonheur, par une subversion du «true love kiss», c’est-à-dire le baiser d’amour sincère. Originalement, s’il incarne le véritable amour, ce baiser a le pouvoir de réveiller la princesse Aurore de son long sommeil, et de la lier avec le prince qui va ensuite la marier. Dans la version de 1959, c’est le prince Philippe qui brave les dangers pour venir au secours de sa douce princesse et l’histoire se conclut par un mariage heureux.

Dès le début du film, c’est la possibilité d’un amour sincère qui est remise en question. En effet, on apprend que Maléfique, suite à la trahison de Stefan à son égard, perd foi en l’amour et est convaincue qu’un amour sincère, sans être intéressé, n’existe pas. Lorsqu’elle lance sa malédiction sur Aurore, c’est surtout par vengeance envers son ancien amour qu’elle fait en sorte que seul un tel baiser pourrait réveiller la princesse. Cette dévalorisation de l’amour nous met sur la piste d’un détournement possible, enlevant au baiser tout son pouvoir salvateur. Cependant, le baiser entre Aurore et le prince aura bel et bien lieu. Celui-ci, même s’il connaît peu la princesse, passe à l’acte, encouragé par Maléfique et les trois fées, dans une tentative de sauver Aurore. Mais malgré lui, la malédiction ne sera pas rompue, puisque le baiser, défectueux, ne fonctionne pas. Le film détourne ici d’une première façon la scène classique du film original, et en subvertit le dénouement attendu.

C’est dans le baiser que pose ensuite Maléfique sur le front d’Aurore, comme marque de son amour et en guise d’excuse pour sa trahison, que se voit retrouvé le véritable sens de l’amour sincère, puisque c’est par cette marque d’affection qu’Aurore se réveille de son sommeil. L’amour sincère, dans Maleficent, ne s’incarne non plus dans le baiser d’un prince, mais dans l’amour maternel d’une mère adoptive pour sa fille. Élargissant la définition de l’amour à un plus vaste spectre, cette affection partagée entre deux femmes permet l’apparition d’un dénouement alternatif. Il pose en effet le destin des femmes loin des mains des hommes (D.L, 2014), et cette tendance se répercute aussitôt dans la scène finale du mariage. Aurore, qui décide d’aller vivre avec Maléfique, est couronnée reine du pays de la Lande. Dans une cérémonie qui unit les deux royaumes, celui de Maléfique et celui d’Aurore, on assiste à la proclamation de l’indépendance féminine, mais aussi à un mariage symbolique entre les deux femmes, proposant enfin un certain renouvellement de l’amour chez Disney.

 

Mariage et subversion manquée

La subversion du film aurait pu être ainsi complète, s’il n’y avait pas eu un retour bref, mais en force, de la domination masculine, comme quoi les moules stéréotypés sont parfois plus difficiles à transformer qu’on ne le pense. Cette «subversion manquée» se retrouve dans une scène minuscule, juste après le couronnement d’Aurore, scène que l’on pourrait appeler avec humour celle du «prince de dernière minute» (D.L., 2014). Si le prince n’a qu’un rôle très secondaire tout au long du film, et s’il est rapidement laissé de côté après son baiser manqué, il réapparaît à la fin pendant quelques secondes lors desquelles il sourit à Aurore. Dans ce bref instant se joue la remise en question totale de la volonté de subversion du film en rappelant, malgré la fin alternative, que le prince est toujours là, et que Aurore finira probablement par se marier avec lui (D.L., 2014). Sans être totalement dénuée de sens, la scène peut laisser entrevoir que les deux personnages auront le temps de tomber amoureux et de se marier, mais elle refroidit surtout le message que le film semblait vouloir porter. La subversion du conte mise en avant dans Maleficent est alors incomplète, quelque peu contradictoire et non assumée, comme quoi il est délicat, encore aujourd’hui, de déroger un peu trop du moule filmique hollywoodien.

Détourné, remanié, Maleficent joue avec les stéréotypes du féminin et les codes typés de la méchanceté pour réinventer le rôle et la personnalité du personnage de Maléfique. Mais surtout, cette nouvelle «méchante» soulève des questionnements face à sa représentation, que ce soit son iconographie, sa féminité et ses motivations intrinsèques. Pas en avant pour la femme chez Disney, elle demeure cependant au cœur d’un éloge mitigé puisqu’elle est libérée, mais que partiellement, des chaînes et du moule proliférés par les studios. Moteur omniprésent de la culture de masse, Disney propose cependant avec Maleficent un espoir, puisqu’il présente, en opposition à des reprises comme Cendrillon (Branagh, 2015), une volonté notable de transgression.

 

Médiagraphie

Auger, Etienne «Avec Maléfique, Disney fait danser le bien et le mal», 18 juin 2014 (en ligne) <http: //www.slate.fr/story/88635/malefique-disney-danser-bien-mal>

Bonjour, Célimène, «Les stéréotypes de genre dans les dessins animés de Walt Disney», Arte Histoire, 31 août 2015 (en ligne) <http: //artehistoire.over-blog.com/2015/08/les-stereotypes-de-genre-dans-les-dessins-animes-de-walt-disney.html>

Boursier, Tristan, «La place de la femme chez Disney:  de la femme de pouvoir menaçante à la protectrice bienveillante, TOPO (Trouble Obsessionnel Politique), 2015 (en ligne)
<http: //topolitique.ch/dev/2015/04/07/la-place-de-la-femme-chez-disney-de-la-femme-de-pouvoir-menacante-a-la-protectrice-bienveillante/>

D.L., «Maléfique (2014):  trois pas en avant, un pas en arrière?», Le cinéma est politique, 8 juillet 2014 (en ligne) <http: //www.lecinemaestpolitique.fr/malefique-trois-pas-en-avant-un-pas-en-arriere/>

England, Dawn Elizabeth; Descartes, Lara; Collier-Meek, Melissa A., «Gender Role Portrayal and the Disney Princesses», Springer Science+Business Media, 2011 (en ligne), <http: //people.stfx.ca/x2011/x2011bwz/Gender%20Portrayal.pdf>

Fize, Michel, Mais qu’est-ce qui passe par la tête des méchants, Montréal, Éditions de l’Homme, 2006.

Geronimi, Clyde, La Belle au bois dormant, États-Unis, couleur, 75 minutes, 1959.

Lurie, Alison, «Contes populaires en liberté», Ne le dites pas aux grands:  essai sur la littérature enfantine, Paris, Rivages, «Collection de littérature étrangère», 1991, p. 29-42.

Rigouste, Paul, «Méchants et méchantes chez Disney (1):  Femmes fortes», Le cinéma est politique, 15 juillet 2012 (en ligne) <http: //www.lecinemaestpolitique.fr/mechants-et-mechantes-chez-disney-1-femmes-fortes/>

Rowe, Kathleen, Unruly Girls, Unrepentant Mothers. Redefining Feminism on Screen, Austin, University of Texas Press, 2011.

Stromberg, Robert, Maleficent, États-Unis, 95 minutes, 2014.

Towbin, Mia A.; Haddock, Shelley A.; Simmerman, Toni S.; Lund, Lori K.; Tanner, Litsa R.;
«Images of Gender, Race, Age, and Sexual Orintation in Disney Feature-Length Animated
Films», Journal of Feminist Family Therapy, États-Unis, Vol 15, no. 4, p. 19-44, 2004 (en ligne) <http: //www.wstudies.pitt.edu/wiki/images/5/5b/Images_of_Gender,_Race,_Age,_and_Sexual_Orientation_in_Disney_Feature-Length_Animated_Films.pdf>

  • 1. Dans son article, Bonjour décrit l’héroïne de Disney comme une jeune fille laissée automatiquement en dehors de l’action et travaillant plutôt à l’intérieur de la sphère ménagère, incapable de se sortir seule de la situation dans laquelle elle évolue et demeurant dans une attente passive de son sauveur. Ayant peu de personnalité, elle ne pourrait compter que sur ses caractéristiques physiques. (Bonjour, 2015)
  • 2. La représentation de la méchante de Disney comme une «vieille fille» au caractère assumé et au physique dérangeant peut être associée au modèle que présente Kathleen Rowe de la «Unrepentant mother», ces «vieilles bonnes femmes» qui assument leur physique et leurs désirs sans craindre le jugement. (Rowe, 2011)