Un érotisme en extinction(s)?

Un érotisme en extinction(s)?

Soumis par Andréane Cormier le 31/01/2013
Catégories: Erotisme

 

Notre époque est saturée de sexualité. On en retrouve à la télévision, à l’heure des repas, sur les panneaux publicitaires, dans les revues. On en parle ouvertement comme on discute de la météo, dans ce que cela a de banal et de quotidien. Que l’on voie une telle évolution de notre perception de la sexualité comme positive ou négative, ce changement a certes des répercussions directes sur la littérature érotique, qui tend à se vider peu à peu de son érotisme. En faisant l’étude du roman Putain, écrit par Nelly Arcan, nous chercherons les signes de désérotisation associés à l’après-révolution sexuelle et à cette banalisation de l’acte. En nous référant à L’Érotisme de Georges Bataille et à des textes théoriques sur la vision actuelle de la sexualité, nous mettrons en perspective le changement des tabous présentement en vigueur, ainsi que le rapport à la prostitution et les traits du discours qui en réduisent la portée érotique.

 

Les interdits après la révolution sexuelle

Comme l’a théorisé Georges Bataille, l’érotisme va de pair avec une forme d’interdit à transgresser, sans quoi on ne peut y accéder: «C’est en ayant le sentiment de désobéir que l’enfant ou l’adolescent découvre le domaine mystérieux de l’érotisme: il aborde là un mode d’être dont la société lui interdit globalement la connaissance […]1». Or, si l’on considère que notre société, depuis les années soixante et soixante-dix, a vécu une révolution sexuelle visant à lever l’interdit sur le sexe pour cesser d’en faire un sujet tabou, l’érotisme existe-t-il encore? Si les publicités de fromage ou de boissons gazeuses jouent sur des ambiguïtés ou des connotations sexuelles, doit-on maintenant relayer la sexualité au rang d’une banalité? Pour reprendre la formule paradoxale de Georges Brassens, qui affirme que l’«on peut être passé par onze mille verges et demeurer vierge2», la lecture de Putain nous montre que l’on peut être passé par onze mille verges et ne jamais avoir fait l’amour, avoir vu onze mille verges et ne jamais avoir ressenti de véritable désir. Nous verrons plus loin en quoi on peut déployer un rapport entre les représentations actuelles de la sexualité et le monde de la prostitution.

 

Intérieur et extérieur, imaginaire et réalité

Pour Bataille, même si l’objet du désir est extérieur, «l’érotisme est l’un des aspects de la vie intérieure de l’homme3.» Cependant, il semble que la littérature érotique contemporaine soit plus près d’une représentation externe, qui par son hyperréalisme se rapproche davantage de ce qu’on entend par pornographie. Or, pour qu’il y ait érotisme, il faut s’éloigner de cette réalité, puisqu’il implique une part de fantasme. Octavio Paz va même jusqu’à dire que «[l]‘érotisme est imaginaire: [que] c’est une décharge de l’imagination face au monde extérieur4.» Il qualifie l’érotisme de «métaphore» de la sexualité5. Toutefois, les représentations actuelles s’éloignent de cette définition: «Si la pornographie aujourd’hui supplante l’érotisme, c’est que les pulsions violentes l’emportent désormais sur la tentation de la douceur6.» Ainsi, la désérotisation que subit actuellement la littérature vient en partie de cette nouvelle façon de rapporter cliniquement et fidèlement l’acte sexuel vu de l’extérieur. Elle correspond à un désir d’y refléter la réalité, la vision du vrai monde. Donc, si la réalité est dépourvue d’érotisme, la littérature l’est aussi: «Parce que le monde ne leur paraît pas offrir les conditions favorables à la fantaisie, les nouveaux pornographes écrivent des romans qui dénient au corps toute capacité érotique7.» Putain comporte de nombreux exemples de cette aversion de l’expérience intérieure, où la narratrice dit aimer «baiser à distance8». Par cette distanciation physique et morale par rapport à l’acte sexuel, on sent qu’elle se protège, qu’elle évite de s’impliquer et donc de vivre réellement l’expérience érotique: «là derrière s’unissent deux organes, deux sexes en dehors du  corps comme s’ils n’avaient rien à voir avec une volonté humaine, rien à voir avec moi, avec ma tête qui se tient aussi loin que possible de cette rencontre qui ne me concerne pas […]9». De plus, le vocabulaire et la pronominalisation employés visent à renforcer cette distance. La narratrice parle de son sexe à la troisième personne et de son union avec le client comme une scène vue de l’extérieur par un voyeur, qui dans ce cas-ci est le lecteur. Elle relaie en quelque sorte sa sexualité au champ de la pornographie et non à «ce qui permet la rencontre entre deux sujets acceptant de partager leur désir et de s’abandonner l’un à autre10»

 

«P’tite conne, tu voulais pas mûrir, tu tombes avant l’automne juste avant de fleurir…»11

Si le sexe n’est plus un interdit, voici la question qui se trouve sur toutes les lèvres: quel est le nouveau tabou, qu’est-ce qui a pris la place d’un si gros fruit défendu dans notre société? Au-delà de la mort, qui est le deuxième interdit de tout temps selon Bataille12, le roman de Nelly Arcan dépeint une société qui a peur de la vieillesse. Notre époque érotise l’adolescence et c’est cette jeunesse qui devient un interdit à transgresser. Cela a pour conséquence directe la condamnation ultime de la pédophilie et la frontière parfaitement délimitée entre la minorité et la majorité. Comme on ne peut légalement la transgresser, puisque cadenassée de toute part, on recherche la jeunesse, ce fantasme contemporain de l’adolescence, en contrant le plus possible les signes de l’âge. Donc, le tabou ultime en ce moment, c’est la vieillesse sous toutes ses formes, tant dans l’idée de vieillissement comme dégénérescence que dans celle de l’opposition à la nouveauté et à l’immédiat, puis de l’usure par la routine. Cela ne s’éloigne aucunement du sujet qui nous intéresse, car logiquement, lever l’interdit sur le sexe implique de craindre la vieillesse. En effet, on remarque que ces deux sphères entretiennent un rapport fondamental d’opposition. Le corps flétri qui n’est plus l’objet du désir de l’autre, puis la perte de vigueur et d’énergie qui accompagne le vieillissement rendent l’acte sexuel moins fréquent, jusqu’à l’improbabilité qu’il se produise. Dans notre société «émancipée», la seule ombre au tableau du sexe, c’est l’incapacité physique de le pratiquer ou la perte d’envie par la lassitude de la routine. Paradoxalement et fatalement, on constate que la surabondance de sexe et la lutte contre le vieillissement, qui semblent aller dans le même sens, mènent plutôt à l’usure, ce que la prostitution met en lumière: «[…] elles vieilliront tout d’un coup ou presque, quelques clients suffiront pour que se relâche la précieuse étroitesse de leur fente […]13». Donc, le culte de la jeunesse ne peut durer éternellement, et tenter d’aller contre la nature peut jouer des tours, si bien «qu’à pas vouloir vieillir, on meurt avant les autres»14.

 

Érotisme et travail

Dans Putain, c’est par les yeux d’une prostituée que l’on perçoit la sexualité. Il est intéressant de comprendre à quel point le principe de prostitution s’oppose à la libération sexuelle et à l’érotisme. Derrière un discours désabusé qui traite le sexe comme l’aspect le plus banal de sa vie quotidienne, la prostituée y joue tout de même le rôle d’un simple pantin: elle en dépend. Dans une perspective philosophique qui ne tenterait pas de départager le bien du mal, on pourrait être tenté de voir la prostitution comme une forme de liberté de disposition de son propre corps.  Toutefois, il n’en reste pas moins qu’«en se vendant comme esclave, un homme abdique sa liberté […]. Ce n’est pas la liberté que d’avoir la permission d’aliéner sa liberté15.» Nous reviendrons plus tard sur cette notion d’aliénation, mais remarquons d’abord que, fondamentalement, l’idée même du travail s’oppose à l’érotisme. Selon Bataille, l’érotisme appartient au domaine de la violence alors que le travail se range du côté de la raison. Or, «l’excès se manifeste dans la mesure où la violence l’emporte sur la raison16.» Le travail est un temps où la collectivité ne s’adonne pas à l’excès, où elle pense à ce qu’elle gagnera plus tard au lieu de céder immédiatement à toute forme de tentation. Érotisme et travail appartiennent à deux sphères différentes et s’exercent à des moments différents. Donc, placer le sexe comme objet central du travail est le symbole même de la mort de l’érotisme. On peut voir qu’après la révolution sexuelle, le discours désintéressé sur le sexe se rapproche de celui que pourrait tenir la prostituée. Hors de toute considération marchande, l’aura qui entoure la sexualité, l’aspect sacré que lui confère son interdiction est d’abord ce qui la distingue de la prostitution. Dans des œuvres comme celles d’Anaïs Nin, on attribue parfois à la figure de la prostituée, femme issue d’un univers fantasmatique, une charge érotique: «Pierre avait aimé sa démarche obscène, son regard naïf, son air morose, légèrement ivre, sa voix virginale. Pendant plusieurs nuits, il avait aimé ce sexe ambulant, ce ventre ouvert à tous17.» D’Anaïs Nin à Nelly Arcan, le lieu où travaille la prostituée passe d’un salon d’opium aux allures de «mosquée arabe enfumée [sentant le] cacao brûlé [et la] truffe fraîche18» à une «chambre accrochée tout au bout d’un immeuble massif et brun, dressé là dans sa laideur à prix modique, [qui ressemble à] une ruche géante bourrée de petites alvéoles moisies […]»19. Arcan dépeint la «putasserie» comme ce qu’elle est, un labeur, aux moyens d’un discours clinique et d’une lucidité glaciale. Elle troque le fantasme pour la réalité. Cela semble s’inscrire dans une tradition littéraire contemporaine dans laquelle «les textes de femmes évitent d’associer le travail de [la prostituée] à la notion du plaisir sexuel20.» On peut transposer la théorie de Walter Benjamin sur l’aura de l’art au monde de la sexualité. La rareté de l’œuvre d’art unique et son accès limité rendent sa rencontre avec elle extrêmement spéciale: «Par son aura, l’œuvre ne se donne aucun accès. L’art non reproductible implique donc une sélection rigoureuse des spectateurs. Et même l’heureux élu […] n’aborde cette réalité qu’avec crainte et réserve21.»  Quand les spectateurs, comme les partenaires, ne font plus l’objet d’une sélection rigoureuse, l’expérience devient plus banale. Et quand il n’y a plus d’interdit sur le sexe, il n’y a ni crainte ni réserve. L’abondance de sexualité dans les médias la démocratise comme la photographie l’a fait avec l’art. L’aura de la sexualité, ce «quelque chose de plus22», c’est l’érotisme. Et lorsqu’il disparaît, le discours de la simple femme sexuellement «hyperactive» se rapproche de celui de la prostituée. C’est ainsi que l’on trouve de nombreuses ressemblances entre la narration de La vie sexuelle de Catherine M. et celle de Putain.

 

Possession et dépossession

L’aliénation par le sexe reste un thème cher aux romans de Millet et Arcan. Dans l’œuvre de Nelly Arcan, la narratrice voit tant de clients qu’elle a peine à les distinguer: «Il est difficile de penser les clients un par un car ils sont trop nombreux, trop semblables, ils sont comme leurs commentaires sur internet, indiscernables dans la série de leurs aboiements où reviennent les mêmes exclamations baveuses […]23». Ainsi, rares sont les partenaires à qui elle attribue une identité propre et l’effet de répétition annule toute possibilité d’érotisme ou de passion. Dans le roman de Catherine Millet, on se frappe à la même description monotone de l’acte sexuel, qui devient «une activité quelconque, qui n’a plus rien à voir avec le désir24.» D’abord, elle le décrit par des expressions platement anatomiques comme «l’enchaînement et la confusion des coïts25», ou encore comme des «accouplements26». L’érotisme se perd dans un langage technique et froid et dans une pratique fréquente avec des partenaires si nombreux qu’elle devient routinière, routine qui s’apparente au vieillissement et vieillissement qui s’oppose à l’érotisme. L’acte devient comme un scénario de film pornographique, où l’on répète «[t]oujours la même configuration27.» Le personnage de Catherine M., comme la prostituée, perd le compte et s’égare elle-même à travers tous les hommes qu’elle rencontre: «Aujourd’hui, je suis capable de comptabiliser quarante-neuf hommes dont je peux dire que leur sexe a pénétré le mien […]. Mais je ne peux chiffrer ceux qui se confondent dans l’anonymat28.» La banalisation du sexe et la multiplication des partenaires mènent à une forme d’aliénation. La femme se dépossède à force d’avoir été trop possédée. Cela témoigne du «“découpage” entre sexualité et désir, […] qui caractérise de façon générale tout discours contemporain sur la sexualité29.» Ce découpage est très présent dans Putain, puisque l’union du sexe et du travail mène à une grande lassitude chez la narratrice: «vous ne pouvez pas imaginer ce que c’est que faire face à un désir qui cherche le vôtre alors que vous n’en avez pas, enfin que vous n’en avez plus car il est épuisé […]30». Elle estime même «[…] [qu’]on peut devenir fou d’avoir vu trop souvent un même geste se répéter […]31». L’aspect économique de la prostitution enlève toute signification à la sexualité, qui devient «une activité gérée par les lois du marché32», où «l’acte sexuel lui-même est évalué sur la base des lois de l’offre et de la demande33.» La femme prend la forme d’un objet désiré au sens marchand du terme et doit respecter ces lois afin d’être toujours attrayante et «compétitive». C’est ainsi qu’en s’inscrivant dans une relation cyclique, la prostitution mène à la prostitution. Avec le gain monétaire, la prostituée cherche en quelque sorte à «rester dans la course» et tente d’acheter la jeunesse afin de continuer à se prostituer et à faire de l’argent: «se tenir droite et porter des faux ongles, et ma peau, que faire avec ma peau sinon la couvrir d’une autre peau, […] et du silicone pour mes lèvres […] oui, l’argent sert à ça […]34».  En ce sens, le cercle vicieux de la prostitution rejoint celui de la quête de la jeunesse: «il ne faut pas oublier que c’est le corps qui fait la femme, la putain en témoigne, elle prend le flambeau de toutes celles qui sont trop vieilles, trop moches […]31». L’argent met aussi un baume sur la vie de la narratrice. Il est ce qui lui permet d’oublier un moment ses clients et sa réalité: «lorsque je rentre chez moi le soir, je ne me souviens bien que de l’argent, […] j’en ai pour deux jours à ne plus me souvenir de Pierre, Jean et Jacques […]35». Toutefois, cette évasion n’est qu’illusoire et temporaire: «[…] rien ne nous fera oublier la dévastation de ce qui a uni la putain à son client, rien ne fera oublier cette folie vue de si près qu’on ne l’a pas reconnue […]35».

Traces du discours médical

Le ton propre à la narration de Putain est souvent celui d’une consultation médicale, et la surabondance de psychologie en vient à tuer l’érotisme. La narratrice semble si habituée de se raconter à son psychanalyste et aux médecins qu’elle se soumet au même regard clinique lorsqu’elle raconte pour elle-même. Elle est toujours dans l’auto-analyse de ses actes: «Je dois maintenant me rappeler quand et comment tout a commencé, comment ai-je pu une première fois me livrer à un homme pour de l’argent, je crois que c’était d’abord pour l’argent, mais c’est devenu autre chose, et il y avait déjà autre chose dans ce besoin d’argent […]36». Et, comme nous l’avons vu plus haut dans la relation avec l’argent, on constate qu’au même titre où son rôle de prostituée s’inscrit dans un processus économique, elle saisit aussi la notion de transaction qui habite ses consultations: «[…] je pense surtout à mon psychanalyste, l’homme que je paye pour qu’il entende le ressassement de ce que j’ai à dire […], il est payé pour tenir bon, il ne faut pas l’oublier, tenir bon son rôle de psychanalyste qui a confiance en ses méthodes […]37». On peut donc noter une forme de contamination du rapport à l’argent à travers une autre forme de contamination, celle du discours médical.

En somme, par l’entremise de Putain et en puisant quelques exemples dans La vie sexuelle de Catherine M., on peut voir que la littérature érotique actuelle tend à se vider de son érotisme. Le principal facteur social identifié est la suppression des interdits liés à la sexualité depuis la révolution sexuelle au profit d'autres tabous comme celui de la vieillesse. Cela se répercute de plusieurs façons sur le texte littéraire: la froideur clinique du discours, l’expression de l’aliénation par l’abondance de rapports sexuels, les liens entre le sexe et le marché économique, puis les traces du discours médical chez les narratrices. Ces observations prouvent certes que l’érotisme est en voie d’extinction, mais aussi que la littérature possède plus que jamais une portée subversive et transgressive: comme l’érotisme et la sexualité ne comportent plus d’interdits, on ne s’acharne plus à en parler de la même façon et l’on se tourne vers un autre objet à pervertir. Et par-dessus tout, c’est par la lecture de ces œuvres d’érotisme usé que l’on fait un constat rassurant: la littérature détient toujours le pouvoir de nous bouleverser et de nous choquer.

 

Bibliographie

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  • 1. Gérard Durozoi, L’Érotisme: Bataille, Paris, Hatier, 1977, p.40
  • 2. Georges Brassens, Chansonnette à celle qui reste pucelle, 12 nouvelles de Brassens (petits bonheurs posthumes), Polydor, 1996, disque compact.
  • 3. Georges Bataille, L’Érotisme, Paris, Éditions de minuit, 1957, p.35.
  • 4. Octavio Paz, Un au-delà érotique: Le Marquis de Sade, Paris, Gallimard, 1994, p.28.
  • 5. Octavio Paz, Op. cit., p.27.
  • 6. Olivier Bessard-Banquy, «L’écriture du sexe aujourd’hui. La littérature entre le désenchantement érotique et le dégoût charnel», Revue d’études culturelles (n° 1), 2008, p.57.
  • 7. Ibid.
  • 8. Nelly Arcan, Putain, Paris, Seuil, 2002, p.113.
  • 9. Ibid., p.45.
  • 10. Michela Marzano, «Et si je meurs avant mon suicide, c'est qu'on m'aura assassinée.» Pensées libres autour de la prostitution», Raisons politiques 3/2003 (n° 11), paragraphe 8.
  • 11. Renaud Séchan, «P’tite conne», Mistral Gagnant, Virgin, 1985, disque compact.
  • 12. Georges Bataille, Op. cit., p.49.
  • 13. Nelly Arcan, Op. cit., p.109.
  • 14. Renaud Séchan, Op. cit.
  • 15. I. Kant, Fondements de la métaphysique des mœurs (1785), Paris, Vrin, 1980, p.106, cité par Michela Marzano, Op. cit, note 5.
  • 16. Georges Bataille, Op. cit., p.47.
  • 17. Anaïs Nin, Vénus Erotica, Paris, Stock, 1977, p.169.
  • 18. Ibid., p.157.
  • 19. Nelly Arcan, Op. cit., p.26.
  • 20. Andrea Puhl, Nelly Arcan: la prostitution et la politique sexuelle dans Putain, Master of Arts, Saskatoon, University of Saskatchewan, 2005, p.13.
  • 21. Bruno Tackels, L’œuvre d’art à l’époque de W. Benjamin: Histoire d’aura, Paris, L’Harmattan, 1999, p.10.
  • 22. Octavio Paz, Op. cit., p.18.
  • 23. Nelly Arcan, Op. cit., p.60.
  • 24. Michela Marzano, «La nouvelle pornographie et l'escalade des pratiques: corps, violence et réalité», Cités 3/2003 (n° 15), paragraphe 23.
  • 25. Catherine Millet, La vie sexuelle de Catherine M., Paris, Seuil, 2001, p.19.
  • 26. Ibid., p.26.
  • 27. Ibid., p.28.
  • 28. Ibid., p.19.
  • 29. Michela Marzano, Op. cit., paragraphe 20.
  • 30. Nelly Arcan, Op. cit., p.47.
  • 31. a. b. Ibid., p.48.
  • 32. Michela Marzano, «Et si je meurs avant mon suicide, c’est qu’on m’aura assassinée», Op. cit., paragraphe 7.
  • 33. Ibid., paragraphe 12.
  • 34. Nelly Arcan, Op. cit, p.35.
  • 35. a. b. Ibid., p.61.
  • 36. Ibid., p.55.
  • 37. Nelly Arcan, Op. cit., p.118 et 144.