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    Recyclages Pop-Culturels

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    Quelles histoires peut-on raconter aujourd’hui aux gens qui ont déjà entendu cent fois ces mêmes histoires? Inversement, pourquoi voulons-nous collectivement réécouter, en boucle, ces histoires? Consciente d’elle-même d’amont en aval, la culture populaire est aujourd’hui entrée dans une phase néobaroque (Calabrese : 1987) vouée au jeu de la réflexivité, de la réitération et de la reprise.

    Planète Polar

    Directeur(s): 

    L’émergence de roman policier en tant que genre et symptôme de la modernité se situe à la croisée des principales mouvances de celle-ci : industrialisation et urbanisation, positivisme et rationalisme, apparition des corps policiers au sein des sociétés disciplinaires, développement des médias de masses, formation d’un paradigme « indiciel » dans la pensée occidentale, tension entre modernisation et archaïsme, désenchantement du monde et tentatives de réenchantement, etc.

    Sexy Pop

    Depuis les « roaring sixties », ces nouvelles Années folles, ne cesse de se développer une culture populaire de masse qui se présente comme source à la fois de joie, de jouissance et de contestation. Parmi ses thématiques privilégiées se trouvent quelques invariants : le bonheur, la jeunesse, l'amour ou, plus précisément l’éros. C'est précisément ce qui explique la prégnance, depuis les « sexties », des registres, voisins mais point entièrement synonymes, du hot, du glamour, du sexy.

    Chasses à l'homme, les fictions du pouvoir cynégétique

    Directeur(s): 

    «Les joies de la chasse à l’homme occupent une place particulière dans l’histoire des affects des dominants –une expérience qui mêle de façon complexe cruauté, plaisir et sentiment de puissance », écrit Grégoire Chamayou dans sa lumineuse monographie dévolue à ce sujet resté longtemps relativement tabou (Les chasses à l’homme, 2010).

    "Just One More Thing": Les styles aberrants de Columbo

    Œuvre culte du premier âge d'or des séries télévisuelles, Columbo (W. Link et R. Levinson, 1971-8/ 1989-2003) prit délibérément le contrepied des principaux codes des fictions policières qui envahirent les petits écrans de la Guerre Froide. Contre le modèle hégémonique du «whodunit», elle paracheva la structure ironique de l´intrigue inversée (le lecteur connaît d'emblée le récit du crime, l'intérêt du récit d'enquête se déplaçant sur le comment de la reconstitution établie par l´enquête).

    Renaissance des super-héros

    Le multivers superhéroïque est en pleine ébullition, travaillé par deux logiques au premier abord antinomiques, mais peut-être complémentaires. D’un côté, depuis le double choc de The Dark Knight Returns de Frank Miller (1986) et Watchmen d’Alan Moore et Dave Gibbons (1987), on assiste à un véritable «crépuscule des idoles» nietzschéen qui n’en finit plus de décliner la ruine du superhéroïsme classique et son idéologie naïvement impérialiste, tel qu’étudié dans notre copieux dossier Crépuscule des superhéros. Mais de l’autre, nous assistons à une véritable refondation du mythe originaire, notamment dans d’autres médias, le triomphe le plus spectaculaire de la figure venant, depuis le tournant du millénaire, des blockbusters cinématographiques.

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