Le multivers théologique de Philip Pullman

Le multivers théologique de Philip Pullman

Soumis par Laurence Guay-Leblanc le 12/05/2018
Institution: 
Cégep Gérald-Godin
Catégories: Idéologie, Fiction

 

C’est à la sueur de ton visage
que tu mangeras du pain,
jusqu’à ce que tu retournes dans la terre,
d’où tu as été pris ;
car tu es poussière,
et tu retourneras dans la poussière»
La Chute, La Genèse (3:19).
Traduction de Louis Segond, 1910.

 

Au début du XVIIe siècle, un jeune poète anglais du nom de John Milton rêve d’écrire une grande épopée destinée à glorifier l’histoire de l’Angleterre. Toutefois, 30 ans plus tard, alors qu’il est devenu aveugle, il dictera plutôt à son copiste Le Paradis perdu (1657), poème théologique racontant la lutte de Satan contre Dieu lui-même, alors qu’il tente de corrompre les créatures de Dieu, Adam et Ève, en les incitant à goûter au fruit défendu, celui de l’arbre de la connaissance du bien et du mal. Trois siècles plus tard, ce poème de Milton inspirera un adolescent britannique du nom de Philip Pullman (1946-), qui est fasciné par le personnage de Satan, être perfide selon Milton. Or, le jeune Pullman ne peut s’empêcher de voir le Diable comme le Sauveur de l’humanité, comme l’être ayant permis aux hommes de voir le monde de manière claire et lucide, ce qui, des années plus tard, l’amènera à réécrire l’histoire du péché originel sous la forme d’une trilogie romanesque.

À la Croisée des Mondes. Les Royaumes du Nord (1995), La Tour des Anges (1997) et Le Miroir d’Ambre (2000) mettent en scène la jeune Lyra Belacqua, considérée par les Sorcières du Nord comme étant la prophétesse tant attendue, la Nouvelle Ève destinée à sauver l’humanité. Ainsi, comme Ève dans le poème de Milton, Lyra doit permettre aux hommes d’accéder à la connaissance qui se dépose sur les êtres conscients sous forme de Poussière (Dust). Or, l’Église tente d’éradiquer cette Poussière afin de maintenir les hommes dans l’ignorance, sans compter que cette Poussière semble fuir dans un gouffre sans fin résultant de l’ouverture de milliers de fenêtres entre les mondes parallèles. En effet, les personnages de Pullman évoluent non pas dans un monde, mais bien dans plusieurs univers qui communiquent entre eux grâce à des fenêtres découpées par le poignard subtil. Or, seul le porteur du poignard peut manier cette arme redoutable et c’est là que Will, l’«Adam» de Pullman, entre en jeu. Le jeune garçon et Lyra se rencontrent dans un monde parallèle au début du tome II et c’est ensemble qu’ils parviendront à sauver l’humanité en préservant la Poussière, seul espoir de conscience et de lucidité pour l’humanité. Ainsi, l’œuvre de Pullman explore non seulement des concepts théologiques et moraux, mais aussi des théories scientifiques crédibles ayant mené nombre de physiciens à considérer l’existence de mondes parallèles. C’est à la lumière de ces multiples dimensions que nous éclairerons notre plongée dans l’imaginaire de À la Croisée des Mondes afin d’en élucider le dénouement à la fois tragique et plein d’espoir.

Dans Les Royaumes du Nord, Lyra découvre, grâce à Kaisa, le daemon de la sorcière Serafina Pekkala, que l’univers tel qu’elle le connaît est en fait un multivers et qu’il existe une multitude de mondes parallèles au sien:

Les sorcières connaissent les autres mondes depuis des milliers d’années. Parfois, on peut les apercevoir dans les Lumières du Nord. Ils ne font pas partie de l’univers; même les étoiles les plus lointaines font partie de l’univers, mais ces lumières font découvrir un univers totalement différent. Pourtant, il n’est pas plus éloigné; il est parallèle au nôtre. Ici même, sur ce pont, des millions d’autres univers existent, dans une ignorance mutuelle […] En faisant ce simple geste, reprit le daemon, je viens de frôler dix millions d’autres mondes, sans qu’ils en soient troublés. Un cheveu nous sépare, et pourtant, nous ne pouvons pas toucher, voir, ni entendre ces autres mondes, sauf dans les Lumières du Nord (Pullman, Les Royaumes du Nord, p. 241-242).

D’après l’œuvre de Pullman, il existerait donc une multitude de mondes tous superposés les uns aux autres. Ainsi, dans un monde, un phénomène pourrait se produire alors que, dans l’autre, le phénomène opposé aurait lieu de manière simultanée. Cette théorie rejoint celle conçue en 1935 par le physicien autrichien Erwin Shrödinger (1887-1961). Elle consiste à imaginer un chat emprisonné dans une boîte avec un poison mortel. Selon le physicien, tant qu’on n’a pas ouvert la boîte pour vérifier l’état du chat, on ne peut savoir s’il est mort ou vivant. En fait, selon la mécanique quantique, il serait à la fois mort et vivant, ces deux états se superposant l’un à l’autre. En effet, selon la mécanique quantique (une branche de la physique visant à étudier les phénomènes fondamentaux des systèmes physiques, au niveau atomique et subatomique), on ne peut connaître avec certitude l’état d’une particule, puisque la simple observation de celle-ci modifie son état. Par exemple, en 1998, des scientifiques de l’Institut de Wiezman ont voulu refaire l’expérience de Young, une expérience qui conclut que les particules étaient des ondes puisqu’un faisceau d’électrons envoyés vis-à-vis deux fentes ne passait pas uniquement par une fente, comme le ferait la matière, mais bien par les deux fentes en même temps. Or, lorsque les scientifiques de Wiezman ont tenté de tracer le parcours de l’électron, celui-ci est passé par une seule fente et non par deux. Ainsi, la seule observation de la matière perturbe son état et l’amène à réagir de manière différente. Cette expérience a poussé les chercheurs à reconsidérer l’hypothèse des mondes multiples émise par le physicien américain Hugh Everett (1930-1982) en 1957, théorie qui suppose que seule notre conscience crée la réalité, et que, sans l’exercice de cette conscience, la matière existe dans tous les états possibles, simultanément. Ainsi, ce serait par la conscience que l’homme crée sa réalité et cette conscience, selon Everett, permettrait aux hommes de sauter d’une possibilité à l’autre, d’un monde à l’autre.

Bien qu’il existe une multitude théories concernant l’origine et la nature des mondes parallèles, celle d’Everett semble rejoindre le plus celle qu’exploite Pullman dans ses romans. En effet, pour passer d’un monde à l’autre, Will doit se trouver dans un certain état, proche de la méditation. Cet état est le même que celui dans lequel Lyra doit se plonger pour être en mesure de lire l’aléthiomètre (un instrument rare et précieux, permettant de trouver la vérité par la lecture de symboles qui fonctionnent un peu comme ceux du tarot). Pour décrire cet état d’esprit permettant à Will de découper des fenêtres entre les mondes, Philip Pullman a choisi de citer le poète Keats: Will doit être «capable d’être dans l’incertitude, le mystère et le doute, en oubliant l’exaspérante quête de la vérité et de la raison» (Pullman, La Tour des Anges, p. 121). Cet état d’esprit rejoint l’idée d’Everett en ce sens que l’homme est prisonnier du monde dans lequel il se trouve, car il n’est pas en mesure de le voir différemment, d’ajuster sa conscience: il ne voit pas qu’une seule possibilité, mais bien la multitude des possibles qui se présentent à lui et qui sont toutes superposées les unes aux autres dans divers mondes parallèles. Comme  le souligne George Bernard Shaw: «Il y a ceux qui voient les choses telles qu’elles sont et se disent, et il y a ceux qui imaginent les choses telles qu’elles pourraient être et se disent… pourquoi pas?».

Au terme de la trilogie, Pullman choisit de rejouer la Chute du Paradis Perdu de Milton: Lyra (Ève) et Will (Adam) succombent à la tentation que leur expose Mary Malone, qui joue ici le rôle du Serpent. Or, ce dénouement est présenté par Pullman non pas comme un péché, mais plutôt comme étant ce qui sauvera l’humanité entière. En effet, après que Mary ait parlé aux deux enfants de son premier amour, ceux-ci s’échangent des fruits rouges et, mus par un désir inconnu, mais irrésistible, ils partagent un premier baiser d’une intensité inouïe:

Elle [Lyra] approcha lentement le fruit de la bouche du garçon. À son regard, elle vit qu’il avait compris immédiatement son intention, et qu’il était trop heureux pour parler. Les doigts de Lyra s’étaient posés sur ses lèvres; il les sentait trembler. Il leva la main à son tour pour prendre ses doigts. Ils n’osaient plus se regarder, ils étaient désorientés et ivres de bonheur (Pullman, Le Miroir d’Ambre, p. 573).

Ce passage souligne à quel point les enfants sont bouleversés par l’amour qu’ils se découvrent l’un pour l’autre: ils oublient tout autour d’eux, à l’exception de leurs propres sens qui exultent. Comme deux êtres enivrés par l’alcool, Lyra et Will sont complètement bouleversés, car ils viennent de découvrir un amour qui éveille en eux des sensations nouvelles puisqu’il est à la fois sentimental et charnel. Or, c’est justement cette découverte de la sexualité que l’Église condamne et tente de supprimer en pratiquant «l’intercision», pratique horrible qui vise à séparer l’enfant de son daemon. En effet, les daemons, généralement du sexe opposé de leur humain, sont une métaphore de la sexualité: dans le monde de Lyra, toucher le daemon d’un autre humain est un geste tabou, presque un viol, puisque le daemon représente cette partie intime et intouchable de l’être. Si le contact forcé du daemon avec un inconnu procure une sensation de révulsion, comme c’est le cas lorsque les hommes de Bolvangar s’emparent de Pantalaimon dans le tome I afin de pratiquer sur Lyra la cruelle intercision, lorsque le daemon d’une personne est caressé par son partenaire amoureux, l’expérience est radicalement différente:

Will posa sa main sur celle de Lyra. […] Sachant exactement ce qu’il faisait et ce que cela signifiait, il détacha sa main du poignet de Lyra et caressa le pelage roux de son daemon. Lyra émit un hoquet. Mais sa surprise s’accompagna d’un plaisir si proche de la joie qui l’avait envahie quand elle avait glissé le fruit entre les lèvres de Will qu’elle ne put protester, car elle avait le souffle coupé […] En se demandant si d’autres amoureux avant eux [Will et Lyra] avaient fait cette magnifique découverte, ils se rallongèrent côte à côte. (Pullman, Le Miroir d’Ambre, p. 614).

Ainsi l’être en ressent une jouissance si intense qu’elle pousse le daemon à vouloir prendre pour forme définitive celle qu’il avait au moment de ce contact intime afin de préserver toute la beauté de cette caresse: «Elle [Lyra] savait également que leurs deux daemons ne changeraient plus désormais, maintenant que la main d’une personne amoureuse s’était posée sur eux. Ils avaient trouvé leur apparence pour la vie et n’en voudraient pas d’autres» (Pullman, Le Miroir d’Ambre, p. 614).

Ainsi, loin d’être perçue comme un péché comme dans le poème de Milton, la sexualité est décrite par Pullman comme un phénomène merveilleux et nécessaire au passage de l’enfant à l’âge adulte. En effet, lorsque Lyra et Will échangent leur premier baiser, le vent de Poussière qui fuyait pour se jeter dans le néant est dévié et réorienté vers les deux enfants qui semblent alors couverts d’une pluie de particules d’or. Ici, le désir charnel que l’Église cherche à éradiquer, comme tous les désirs humains, fait la beauté de l’homme et doit être célébré. En ce sens, l’œuvre de Pullman critique donc explicitement l’ensemble des religions qui persistent à vouloir maintenir l’homme dans l’ignorance, à le tenir loin de la connaissance du bien et du mal afin de mieux le contrôler et le manipuler. Ces notions d’ignorance et d’obéissance sont d’ailleurs évoquées par le serpent du Paradis Perdu de Milton lorsque le Diable tente de convaincre Adam et Ève de désobéir à Dieu: 

Dieu ne peut donc vous frapper et être juste: s’il n’est pas juste, il n’est pas Dieu ; il ne faut alors ni le craindre ni lui obéir. Votre crainte elle-même écarte la crainte de la mort.  Pourquoi donc fut ceci défendu ? Pourquoi, sinon pour vous effrayer ? Pourquoi, sinon pour vous tenir bas et ignorants, vous ses adorateurs ? (Milton, Paradis perdu, p. 149-150).

Ainsi, bien que son dessein ait été tout autre, Milton semble aussi inciter ses lecteurs à s’affranchir de l’éternelle soumission au divin. En ce sens, Pullman considère donc Milton comme étant, malgré lui, un partisan du Diable, puisque lui-même, qui se dit être du côté de Satan, reprend dans son œuvre les arguments de Milton, mais cette fois pour véhiculer un message d’autonomie et de liberté. En effet, selon Pullman, l’homme se doit de construire son propre Paradis sur Terre, car il doit chercher son bonheur non pas dans un au-delà glorieux que lui promet l’Église, mais bien dans la vie qu’il mène ici, sur cette terre. Ainsi, dans Le Miroir d’Ambre, les jeunes amoureux comprennent qu’ils doivent chercher à  bâtir  cette «République des Cieux», dans le monde où ils sont: «pour [eux], il n’exist[e] pas d’ailleurs» (Pullman, Le Miroir d’Ambre, p. 602).

Notons que ce terme de «République» s’oppose au «Royaume» des Cieux, qui implique l’existence d’un «régent» et d’un monarque exerçant une autorité suprême sur tout ce qui existe. Ainsi, Pullman ne fait pas l’apologie de la soumission à une force supérieure, mais il cherche plutôt à l’inciter à faire ses propres choix et à se soustraire à une destinée déjà toute tracée pour lui. Selon Pullman, c’est donc uniquement en étant libre que l’homme devient sage, et c’est d’ailleurs ce que l’ange Xaphania confirme à Will lorsque ce dernier lui dit qu’il ne désire pas connaître sa destinée, préférant la tracer lui-même:

– Quelles sont ces choses que je dois faire? demanda Will, mais il ne laissa pas à l’ange le temps de répondre. Non, réflexion faire, ne me dites rien. Je déciderai moi-même ce que je dois faire […] Quoi que je fasse, c’est moi qui choisirai et personne d’autre.
– Dans ce cas, tu as déjà fait les premiers pas vers la sagesse, dit Xaphania.  (Pullman, Le Miroir d’Ambre, p. 611)

Toutefois, Will et Lyra ne peuvent lutter contre la triste fin qui les attend: ils devront se résigner à vivre dans des mondes différents. Bien que tragique pour les protagonistes (et, soyons honnêtes, pour les lecteurs), cette fin est porteuse d’un message qui fait naître un sentiment de responsabilité chez le lecteur. En effet, en prenant conscience d’eux-mêmes et de leur amour, Lyra et Will ont également pris conscience du monde qui les entoure et ne peuvent faire passer leur bonheur avant celui de l’humanité. Ayant quitté l’innocence et l’égocentrisme de l’enfance, ils doivent renoncer à vivre ensemble, sans quoi la Poussière, et donc la conscience des hommes, continuerait à fuir vers le néant, ce qui mènerait l’humanité à sa perte. Les deux enfants, qui n’en sont plus vraiment, ont chacun un devoir à accomplir, une mission à réaliser. En effet, selon l’ange Xaphania, chacun doit apprendre aux hommes de son monde à user de leur conscience afin de produire suffisamment de Poussière pour permettre à une seule fenêtre de rester ouverte, celle permettant aux fantômes d’échapper au monde des Morts afin de rejoindre la nature et de réintégrer le cycle de la vie:

La Poussière n’est pas une matière immuable. Il n’en existe pas une quantité bien définie. Ce sont les êtres dotés de conscience qui la fabriquent, ils la renouvellent en permanence […] en accédant à la sagesse et en la transmettant. Et si vous aidez toutes les autres personnes de vos mondes respectifs à faire de même, en leur enseignant à apprendre et à se comprendre, à comprendre les autres  […] et surtout, comment garder un esprit ouvert, libre et curieux… Alors ils produiront suffisamment de Poussière pour remplacer celle qui s’est échappée par une fenêtre. On pourra donc en laisser une ouverte (Pullman, Le Miroir d’Ambre, p. 606).

Chez Pullman, la «Chute» représente donc une victoire de la raison sur la chair, en somme, une victoire de l’homme, tout simplement, puisque ce dernier se distingue par sa capacité de faire des choix en fonction de ce qu’il considère comme étant bien ou mal. En ce sens, pour Pullman, il est inconcevable que le fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal puisse avoir mené au péché, puisque ce prétendu péché a fait de l’homme ce qu’il est fondamentalement.

Somme toute, l’œuvre de Pullman allie les théories théologiques et morales, tout en créant un multivers répondant à la théorie physique d’Everett concernant la capacité de la conscience humaine à créer une certaine réalité en faisant fi de toutes les autres qui se superposent à elle via des mondes parallèles.  Le génie de Pullman tient aussi à ce qu’il a inversé la représentation de la «Chute» du Paradis Perdu de Milton, transformant le Péché originel en un acte d’espoir pour l’humanité entière. La véritable beauté de la Croisée des Mondes réside donc en ce mariage entre physique moderne et religion: selon la physique quantique, toutes les choses qui existent sont constituées des mêmes atomes, et ces particules obéissent non pas à une autorité suprême, plutôt à une force qui est inhérente à leur nature propre. Ces particules élémentaires ne peuvent survivre qu’en coopérant les unes avec les autres de manière harmonieuse, en s’entraidant et en évoluant ensemble. Ainsi, Philip Pullman aurait une «conception quantique» de  l’homme en ce qu’il ne conçoit pas qu’une force absolue le domine - et qu’il domine à son tour la nature tout entière -, mais plutôt que la véritable force humaine réside dans le libre arbitre humain et dans la nature à laquelle ils appartiennent. Cette vision correspond parfaitement à une conception nouvelle de la mort chez Pullman, mort qui permet aux hommes de retourner à l’état de Poussière et de rejoindre la nature qui leur a donné naissance:

Hors du bosquet, loin des Spectres déconcertés, en dehors de la vallée, au-delà de la silhouette puissante de son vieux compagnon l’ours en armures, les dernières particules de Lee Scoresby l’aéronaute s’élevèrent dans le ciel, comme son ballon l’avait fait si souvent. Indifférent aux fusées éclairantes et aux obus qui explosaient […] ce qui restait de Lee Scoresby traversa les nuages épais et déboucha sous les étoiles brillantes, là où les atomes de Hester, son daemon bien-aimé, l’attendaient (Pullman, Le Miroir d’Ambre, p. 515).

 

Bibliographie

Corpus littéraire

John MILTON, Le Paradis Perdu, traduit de l’anglais par François-René Chateaubriand, Paris, Dufour, Mulat et Boulanger, 1861, 285 p.

Philip PULLMAN, Les Royaumes du Nord, traduit de l’anglais par Jean Esch, Paris, Éditions Gallimard Jeunesse, 2007, p. 241-242

Philip PULLMAN, La Tour des Anges, traduit de l’anglais par Jean Esch, Paris, Éditions Gallimard Jeunesse, 2007, 424 p.

Philip PULLMAN, Le Miroir d’Ambre, traduit de l’anglais par Jean Esch, Paris, Éditions Gallimard Jeunesse, 2007, 638 p.

 

Corpus critique

FRITZ, J-P. (Page consultée le 20 mai 2016), A-t-on trouvé la trace d’un univers parallèle? 4 portes d’entrée vers des mondes multiples. http://leplus.nouvelobs.com/contribution/1443715-a-t-on-trouve-la-trace-d-un-univers-parallele-4-portes-d-entree-vers-des-mondes-multiples.html

MARCHAND, L. (Page consultée le 20 mai 2016), S’ils existent, les univers parallèlres ont laissé des traces: cherchons-les! http://www.slate.fr/story/106421/univers-parallele-trace-preuve-existence

Néo Trouvetout, (Page consultée le 21 mai 2016), Mystère de la physique quantique: comment l’observation de l’expérience modifie l’expérience! http://www.neotrouve.com/?p=348

Wikipédia, (Page consultée le 20 mai 2016), À la croisée des mondes. https://fr.wikipedia.org/wiki/À_la_croisée_des_mondes