«Marie Antoinette», de Sofia Coppola: on ne naît pas reine, on le devient
Soumis par Julie Levasseur le 09/02/2018
Privilégiant le privé au politique, le troisième long métrage de la cinéaste américaine Sofia Coppola, Marie Antoinette (2006), se présente comme un drame historique révisionniste. À la fois hué et acclamé lors de sa première projection au Festival de Cannes, le film propose une réactualisation du mythe de la dernière reine de France du point de vue du «deuxième sexe». Le présent article se penche sur la façon dont Coppola met en scène le processus de construction de l'identité féminine conduisant à l'isolement de la femme dans les structures de pouvoir masculines, ainsi que les moyens qui s'offrent à elle pour y échapper.