Dans les rangs de la pop philosophie
Popenstock se réjouit de se retrouver dans les rangs serrés de la pop philosophie sous la plume de Pierre-Alexandre Fradet «Pour en finir avec l'ironie: la pop philosophie».
Popenstock se réjouit de se retrouver dans les rangs serrés de la pop philosophie sous la plume de Pierre-Alexandre Fradet «Pour en finir avec l'ironie: la pop philosophie».
L’imaginaire collectif contemporain est à plusieurs égards frappé par des représentations stéréotypiques largement répandues de l’époque médiévale, laquelle y apparaît souvent dépeinte comme une époque mystérieuse où l’amour courtois et les épopées merveilleuses des chevaliers côtoient l’intolérance religieuse, l’ignorance fidéiste et l’instabilité politique.
Rien ne vouait, a priori, la banlieue à l'érotisme dionysiaque. Rêve édénique, la «banlieusation» de l'Amérique d'après-guerre était avant tout une promesse de refondation symbolique de la Nation. Prolongeant la tradition idéologique qui a volontiers représenté l'Amérique rurale comme un Paradis continuellement perdu et son industrialisation comme une Chute symbolique, il s'agissait d'une sorte de retour aux sources, loin de la Ville corruptrice.
Dans L'homme qui rit (1869), Victor Hugo inventait Gwynplaine, mythique personnage dont le visage cicatrisé lui imprime un rire tragique. Marc-André Grondin incarne ces jours-ci au cinéma celui qui, dans la toute première bande dessinée Batman, deviendra le Joker, dans un étonnant renversement des rôles qui aura commencé dans le film expressionniste The Man Who Laughs, de Paul Leni. Le rire martyre de Gwynplaine se transforme alors en sourire cruel: celui du psychopathe dangereux.
Sérialite télévisuelle. Direction scientifique: Sébastien HUBIER & Emmanuel LE VAGUERESSE. 11 & 12 avril 2013