Le génie du mal en trois (ou quatre) personnages
«Il fait si froid, sur le seuil…» (Senécal, 1998)
Martin Scorsese signe en 1991 une nouvelle version du film Cape Fear que le réalisateur Jack Lee Thompson a fait paraître en 1962. Les deux œuvres cinématographiques, qu’une trentaine d’années séparent, tirent leurs racines dans ce qui viendra à être catégorisé comme le film noir classique.
Pour les gens ayant traversé la décennie 90, une des premières figures vikings popularisées fut celle des Lost Vikings, légendaire jeu de Super Nintendo sorti en 1992 avec une suite en 1994. Nous nous souviendrons sans problème de la caricature prononcée des trois protagonistes de par leurs casques avec des cornes, leur pilosité rousse ou blonde mal contenue, leurs caractéristiques spécifiques, la swiftness (rapidité) d’Erik, la fierceness (férocité) de Baleog ainsi que la stoutness (réunissant à la fois corpulence et solidité) d’Olaf, en plus de leurs armes qui sont, sommes toute, assez typiques (l’épée, l’arc et le grand bouclier rond).
Comme l’explique Thomas Pillard dans un article de la revue Transatlantica, les films noirs sont «des films où l’acte de tuer et le fait de mourir sont des événements narratifs à la fois probables, “sérieux” et décisifs, sur lesquels reposent véritablement les intrigues des films ainsi que leur ampleur dramatique» (Pillard, 2012). De plus, les personnages mis en scène dans ce type de cinéma se retrouvent victimes de leurs propres faiblesses.
En croyant agir au nom d’une loi qui vise à étendre la surveillance généralisée, la SPVM a retrouvé un des gestes les plus archaïques qui soit, la décollation, symbolique, de l’ennemi.
«The existence of From Hell as a novel would thus be impossible without the presence of the city of London, which pervades the narrative like a proper character.»