Captain Marvel et l'émergence du rétroféminisme
Jean-Michel Berthiaume était de passage à l'émission « On dira ce qu'on voudra » pour discuter des parallèles entre les représentations de la désobéissance civile dans les oeuvres pour la jeunesse et les mouvements militants actuels. De l'Armée de Dumbledore, dans Harry Potter, à la révolte de Katniss Everdeen, dans la série Hunger Games, les messages de résistance contre l'oppression et l'optimisme révolutionnaire forgeraient des générations qui n'hésitent pas à défier l'autorité et combattre pour une plus grande justice sociale.
À l'occasion de la parution récente de l'ouvrage Un Noël Cathodique: La Magie de Ciné-cadeau déballée, Stéphanie Roussel, directrice et co-autrice du collectif, et Sandrine Galand, co-autrice, s'interrogent sur les fondements de ce rituel télévisuel et son importance dans la société québécoise actuelle. Invitées à l'émission « Médium Large » sur les ondes de ICI Radio-Canada, elles critiquent le manque de diversité de la programmation actuelle de Ciné-cadeau et envisagent la possibilité de créer des nouveaux classiques pour les générations à venir.
Avec la nouvelle saison de Walking Dead, la marche annuelle de zombies de Montréal et la parution en salles du film québécois Les Affamés, le zombie fait toujours sentir sa présence dans la sphère culturelle populaire contemporaine. Jean-Michel Berthiaume était de passage à l'émission « Les Malins » pour discuter de notre fascination pour cette figure de l'abjection, de la désintégration des corps et de la chute de la société.
The revolution will not be televised.
La parution de la dernière bande annonce du film Black Panther, dont la sortie en salles est prévue pour février 2018, nous propose des nouvelles images de Wakanda, la cité fictive de l'univers Marvel. Jean-Michel Berthiaume, invité à l'émission « On dira ce qu'on voudra », profite de l'occasion pour faire une brève généalogie du mouvement afrofuturiste et de l'importance de ces représentations dans un cinéma mainstream.
Certains méchants des films ou BD de superhéros, comme le Joker dans Le chevalier noir ou Ultron dans le nouvel Avengers, veulent anéantir le monde plutôt que le conquérir. Leurs motivations doivent cependant demeurer vagues. «Il ne faut pas qu'ils soient très convaincants dans leur façon d'expliquer pourquoi il faut détruire le monde, sinon ça peut créer des problèmes philosophiques assez nietzschéens.»
Dans sa chronique à l'émission «Plus on est de fous, plus on lit», le professeur de littérature Antonio Dominguez Leiva retrace l'évolution de la chasse à l'homme à partir de ses exemples les plus célèbres, de la première course-poursuite au cinéma, celle dans «Stop Thief», en 1901, jusqu'aux jeux mortels de «Hunger Games», en passant par «Birth of a Nation» et «Délivrance».
Dans Inherent Vice, adapté au cinéma en 2014 par Paul Thomas Anderson, l'écrivain américain Thomas Pynchon effectue une relecture de la figure du détective des romans noirs de Raymond Chandler.