Paranoia

The Man in the High Castle, du roman à la série

Dans le cadre de cet épisode, Elaine DESPRÉS reçoit Antonio Dominguez LEIVA, Hélène MACHINAL, Shannon WELLES-LASSAGNE et Louis-Paul WILLIS pour discuter du classique uchronique de Philip K. DICK THE MAN IN THE HIGH CASTLE publié en 1962 et de son adaptation télévisuelle par Amazon en 2015. Ils abordent en particulier les enjeux transmédiatiques de cette ADAPTATION particulièrement réussie.

Pandémie fictions

Dans le cadre de cet épisode, Antonio Dominguez Leiva discute pandémie et fictions avec Christophe Becker, Clémentine Hougue, Elaine Després et Manouk Borzakian. Ils reviennent ensemble sur l’ouvrage collectif La Pandémie en science-fiction publié chez Stella Incognita, mais aussi de manière plus générale sur les fictions pandémiques de Mary Shelley à Margaret Atwood, en pensant par Burroughs et les zombies. Et ils trouvent malgré tout, des lueurs d’espoir!

Burroughs SF machine de Clémentine Hougue

Soumis par Antonio Dominguez Leiva et Clémentine Hougue le 02/05/2022

Dans cet épisode, Antonio Dominguez Leiva s'entretient avec Clémentine Houghe à propos de son dernier ouvrage, William S. Burroughs SF machine, publié aux éditions Jou en 2021. Ils abordent les différents liens entre l'avant-garde littéraire et la science-fiction à travers l'oeuvre et la vie de William Burroughs, en particulier autour de son idée du langage comme un virus qui a contaminé l'humanité, la paranoïa, le sexe, les drogues, les mutants, etc.

Clowns maléfiques

Directeur(s): 

Plus que jamais, figures inquiétantes à la lisière du réel et du cauchemar, les clowns maléfiques sont parmi nous. La « Grande Peur Clownesque » inaugurée en août 2016 bat encore son plein et, à la lumière de celles qui l´ont précédé, l´on peut aisément supposer qu´il y en aura d´autres. « Reflet carnavalesque de la coulrophobie grandissante, l´archétype du clown maléfique – sadique gloussant plutôt que bouc émissaire pleurnichard- est en train d´atteindre rapidement le statut de mème dans la culture de masse et les médias », écrivait déjà en 1999 Mark Dery dans son livre devenu culte The Pyrotechnic Insanitarium: American Culture on the Brink. « À l'approche du millénaire, le psycho-clown qui prolonge ses numéros de slapstick sociopathe au dehors du cirque est en train de prendre les devants de la scène dans l´inconscient pop » (p. 69). Cette observation prend désormais des allures de prophétie autoréalisatrice, vue l´étendue non seulement des légendes urbaines relatives aux « phantom clowns » (Loren Coleman) mais la quantité prodigieuse de créations mettant en scène dans divers médias des clowns dysfonctionnels, malveillants ou franchement psychopathes (pour preuve, se cantonnant au seul domaine cinématographique, ces 50 films qui leur ont été consacrés depuis 2000 selon le recensement minucieux qu´en a fait Patrick Peccatte). Force est de constater que nous sommes là, autant dans les nouvelles alarmistes des journaux que sur les grands et petits écrans, face à une véritable épidémie de l´imaginaire.

Le trou noir, de «Memento» à «Shutter Island»

Soumis par Karolyne Chevalier le 06/10/2015
Catégories: Crime, Paranoia

L’analyse suivante tente de mettre en perspective deux films du mouvement cinématographique néo-noir: «Memento» de Christopher Nolan (2001) et «Shutter Island» de Martin Scorsese (2010). Outre leur association au courant noir, les deux longs métrages se font aussi coller une étiquette de film à mystère, où le spectateur se voit délégué la tâche de reconstituer les évènements à l’intérieur d’une construction visuelle et narrative éclatée.

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