Blade Runner - Le livre derrière le film
Certains méchants des films ou BD de superhéros, comme le Joker dans Le chevalier noir ou Ultron dans le nouvel Avengers, veulent anéantir le monde plutôt que le conquérir. Leurs motivations doivent cependant demeurer vagues. «Il ne faut pas qu'ils soient très convaincants dans leur façon d'expliquer pourquoi il faut détruire le monde, sinon ça peut créer des problèmes philosophiques assez nietzschéens.»
Dans sa chronique à l'émission «Plus on est de fous, plus on lit», le professeur de littérature Antonio Dominguez Leiva retrace l'évolution de la chasse à l'homme à partir de ses exemples les plus célèbres, de la première course-poursuite au cinéma, celle dans «Stop Thief», en 1901, jusqu'aux jeux mortels de «Hunger Games», en passant par «Birth of a Nation» et «Délivrance».
Dans Inherent Vice, adapté au cinéma en 2014 par Paul Thomas Anderson, l'écrivain américain Thomas Pynchon effectue une relecture de la figure du détective des romans noirs de Raymond Chandler.
Métaphore presque transparente de la crise économique de 2008, Hunger Games «est une amplification mythologique de la crainte de la paupérisation et de la tiers-mondialisation de la terre de l'opulence, qui caractérise l'imaginaire américain.»
Le nouveau film de David Fincher, «Gone Girl», renoue avec un sous-genre curieux, celui de la femme fatale, dangereuse et psychopathe. Alors que la psychopathe incarnée par Glenn Close dans «Fatal Attraction» menaçait la cellule familiale de l'extérieur, la femme meurtrière est maintenant à l'intérieur même du couple contemporain.
La mort règne indiscutée sur le cinématographe, qui nous la donne sans cesse à voir tout en la déjouant, la jouant et se jouant d’elle. Soumise à des codes bien précis, la mort jouée sur pellicule est en fait l’exorcisme de la mort réelle. Or qu’arrive-t-il quand, emportés par la fascination spectrale du nouveau dispositif, le désir de mort et la pulsion scopique fantasment un au-delà de la représentation?
Saluons la parution du CINÉMA HOLLYWOODIEN de notre équipe soeur R.E.C.E.L sous la direction de Sébastien Hubier.
Saluons la naissance d'un magnifique blogue francophone consacré à l'étude des Simpsons!
Vient de paraître la première étude en langue française sur un des sous-genres les plus étonnants du cinéma populaire espagnol de la Transition démocratique, le «quinqui» (loubard ou voyou en argot).